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9.11

MATIÈRES q1LQRAIN.ITES ret.p-Ms .4N Ç.IITDTE

dition, comme nous le verrons plus loin, soit de diverses proportions de céruse, soit de diverses proportions d'un silicate plombo-alcalin. nsing-hoa-liao. La collection de l'École des Mines

renferme huit échantillons différents de thsing-hoaliao, trois dits de première qualité, trois dits de deuxième

qualité, et enfin deux seulement de troisième qualité. Il est évident que ces matières ont une origine commune, et que ce n'est que l'essai qu'on en a fait qui a pu servir à les classer ainsi. Parmi les trois échantillons de première qualité, l'un représente la matière brute, telle qu'on la trouve dans la mine, l'autre fait voir la matière grillée , la troisième

enfin provient dit broyage et dé la porphyrisation minerai grillé : ce dernier est tout prêt à être employé.

La collection du Musée céramique ne possède qu'une seule matière semblable au thsing-hoa-liao , et le P. Ly l'a désignée sous un nom différent ; il la nomme chinglan , qu'il traduit par bleu profond. Nous verrons que cette matière est en effet le bleu sous couverte et qu'elle se confond sous tous les rapports avec les thsing-lioa-lia de la collection de l'École des mines ; elle est identique aux échantillons grillés et pulvérisés. Une étude comparative faite sur les deux matières ne permet pas de eanseryer de doute à cet égard. Voici les caractères particuliers du minerai brut : il se présente sous forme de fragments concrétionnés et ca-vernetm irréguliers, d'un noir brun foncé, tirant un

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éprouve de la part du feu s'élève aux Q,20 de son poids ; il renferme de l'oxyde de manganèse associé à de l'oxyde

de cobalt, mais ces oxydes ne constituent pas toute masse des - fragments. L'acide chlorhydrique qui le dissout laisse inattaquée une poussière blanclie ou légèrement verdâtre, composée principalement d'acide silicique et d'aluniine ; le silicate d'alumine, considéré comme anhydre, constitue environ les o ,4o du poids des fragments essayés; mais cette proportion paraît variable d'un point à un autre. La dissolution du minerai dans l'acide chlorhydrique s'opère facilement avec un dégagement de chlore. La liqueur, filtrée après évaporation à siccité, renferme des traces d'oxyde de cuivre, d'oxyde de nickel, d'acides sulfurique et arsénique ; l'oxyde de cuivre n'y est pas soluble dans l'ammoniaque : elle renferme en outre de l'oxyde de manganèse, de l'oxyde de cobalt, un peu

d'oxyde de fer et de l'alumine qui peut provenir de

peu sur le verdâtre, donnant une poussière brunâtre

l'action de l'acide sur le silicate d'alumine hydraté qui est intimement mêlé au peroxyde de manganèse cobalefère. Quelques morceaux contiennent des fragments de quartz isolés parfaitement visibles. La collection Rutherford-41ç.ock , qui contient plusieurs échantillons volumineux de cette matière, nous permettra d'en faire plus tard un examen plus approfondi et de reconnaître, s'il est possible , la cause de l'aspect particulier de ce singulier minerai. Nous avons fait l'analyse de deux échantillons, l'un .cru, l'autre grillé. Nous mettons en regard les résultats

qui tache les doigts. Soumis à l'action de la chaleur, il dégage de l'eau dans le tube fermé et prend, par une calcination pro-longée , une teinte un peu plus verdâtre. La perte qu'il

la silice et le résidu inattaqué ont été séparés après évaporation à siccité. On a traité successivement par

obtenus dans ces deux analyses. La matière a été attaquée par l'acide chlorhydrique ;