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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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CHEMINS DE FER D'ANGLETERRE.

MATÉRIEL ROULANT.

de marcandises, pourra diminuer un peu ces économies par la suite. Dans tous les cas, une erreur d'appréciation sur ce point n'aurait d'autre résultat que d'atténuer les chiffres que j'ai admis et de justifier la supposition de réductions ultérieures.

Dans le tableau de la page 575 , j'ai indiqué le prix par kilomètre et par train de l'entretien et de la répa-

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Lorsque j'ai eu à traiter cette question dans différentes circonstances, j'ai admis des prix de revient bien

supérieurs à ceux que j'indique actuellement; à cette époque, on ne prévoyait pas encore les progrès considérables qui ont eu lieu partout depuis deux années, et surtout pendant l'année 1851 ; je crois d'ailleurs que la situation des chemins de fer anglais', au point de vue

de la traction, n'avait jamais été aussi complétement éclaircie que j'ai pu le faire en dépouillant les comptes rendus des compagnies, et ne fournissait pas encore un terme de comparaison certain ; on parlait bien de prix très-peu élevés, mais sans savoir exactement s'ils comprenaient bien tous les éléments de dépense réelle. En rassemblant tous ces résultats numériques , je me suis appliqué à n'en laisser aucun en dehors, et particulièrement le renouvellement que quelques compagnies

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ration des voitures ; ceprix qui, en général, ne comprend pas le graissage et le nettoyage, varie de 01,1 5 à Of,20.

Il est peu élevé, parce que les matières de réparation sont peu coûteuses, et surtout parce que les bandages sont de bonne qualité, ce qui n'a pas lieu encore d'une manière complète sur nos lignes ; d'ailleurs, parmi les voitures de voyageurs, il n'y a que celles de première classe qui soient garnies, et cela de la manière la plus simple et la plus économique. Cet élément de dépense comme celui de la traction est certainement destiné à se réduire encore en France, où il ne paraît pas, en général, être arrivé à la dernière limite d'économie.

J'ai déjà eu l'occasion de dire que la question d'un fonds spécial pour le renouvellement du matériel ne

trouvait pas en Angleterre autant de partisans que

assurent au moyen d'un prélèvement spécial sur les

celle qui concerne la voie de fer. Lorsqu'il y aura des machines ou des voitures à réformer, parce que la réparation en sera devenue plus onéreuse que le remplament , chaque année pourra fournir, en déduction du produit net, la somme nécessaire pour faire les achats

recettes. Je ne chercherai pas à faire de rapprochements entre

Il serait fort difficile d'assurer une limite à la durée d'un matériel de cette nature ; cette durée sera essentielle-

les résultats de l'exploitation des chemins anglais et

ment variable avec le point auquel seront dirigées les affaires de chaque compagnie ; mais il semble qu'en général, à moins que les formes des véhicules ou la dimension des machines ne cessent d'être en rapport avec les besoins du trafic, on doit arriver par des réparations importantes, par des reconstructions partielles, successivement répétées, à maintenir indéfiniment le matériel roulant en bon état de service ; dans tous les cas, il paraît certain, d'après l'exemple même des chemins établis depuis longtemps, que pendant un laps de temps

ceux de nos chemins ; au moment où j'écris ces lignes, je n'ai pas encore sous la main les comptes officiels des

compagnies pour 1851. Ce rapprochement pourra d'ailleurs être fait facilement pas tous ceux qu'il intéressera; je ne me flatte pas de voir les chiffres que j'ai formulés exempts de toute contestation, mais je crois qu'on y trouvera au moins d'utiles indications sur la direction dans laquelle des améliorations doivent être tentées et peuvent être espérées.

TOME I, 1852.

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