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Échelle
de sauvetage.
h
Cloisons
séparatrices.
EXÉLCHTATION DE LA HOUILLE
trop saillantes qui, rencontrées par les convOis de bennes, pourraient lés endommager ou les renvoyer vers le centre du puits et les faire osciller. Il faut autant que possible que les convois montent d'itplomb. Dans un puits en fonçage de 3 mètres de diamètre et donnant 16 tonnes d'eau de 6 hectolitres par heure, l'eau monte de 1'11,56 par heure. quand on suspend l'épuisement. Ce puits étant desservi par une machine à vapeur, si elle devient ingouvernable pendant un poste de mineurs et que la réparation exige un certain temps, ils seraient noyés avant qu'on ait eu le temps d'établir
sur le puits, surtout s'il est déjà profond, un autre Moteur. Il faut donc avoir sous là main un agent de sauvetage facilement et rapideMent transportable. On a établi pour cet usage à Commentry une échelle à montants en corde de ou',o5 à om,o4 de diamètre et à bâtons de bois engagés solidement dans les Montants. Cette échelle a une longuetif .plus grande que celle à laquelle le puits doit atteindre. On la tient tottte prête sur un petit Camion à deux roues, et, en cas d'accident survenu à la machine, le camion est amené sur le puits ; et l'échelle une fois amarrée aux montants de la charpente des molettes, on la laissé 'couler jusqu'au fond. Dès lors les mineurs en partie submergés peuvent remonter jusqu'à la bouche du puits tous à la fois, ou s'arrêter en chemin, jusqu'à ce que la machine mise en état puisse venir les prendre. Cet appareil est fort simple; nous l'avons vu fonctionner plusieurs fois avec succès. Les puits d'extraction ainsi exécutés peuvent être mis
en exploitation et recevoir des convois de 4 bennes charbon ou remblais. Pour éviter les rencontres au milieu des puits et augmenter sans danger la VîtèS8è ascensionnelle, il con-
DANS LE BASSIN DE COMMENTRY.
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vient de les séparer en deux compartiments par une cloison verticale passant par l'axe et perpendiculaire au plan des câbles..
Les principaux puits d'extraction sont accompagnés d'une série 'de Petits bures verticaux de .243 mètres de longueur sur 11",6o et in', 10. Ces petitS bürcs, établis à
Descenderies.
peu près comme en Flandre (royézle mémoire déjà cité) , reçoivent des échelles inclinées à montants en chêne et goujons en fer forgé; au milieu de chaque petit bure se
trouve un plancher de repos, de sorte qu'un ouvrier ne pent. tomber que de ro mètres. Ces échelles servent principalement à la descente, et à la remonte d.es ouvriers, le passage par les puits d'extraction étant cornpiétement interdit. Les bâtons en bois, même le plus dur, ne conviennent pas dans les jeux d'échelles fréquentés, ils sont fort souvent la cause d'accidents graves. Les bâtons en fer durent fort longtemps ; seulement les eaux sont tellement acides que, si l'on n'a pas la précaution de détourner les gouttières dans les burcs humides, ils sont assez vite rongés.
Dans les 'travaux souterrains de Commentry l'air n'est vicié que par la respiration des hommes et des chevaux , par la combustion des lampes et par les miasmes dus à la présence d'un nombreux personnel ;
l'acide sulfureux provenant de. la combustion de la poudre et l'hydrogène sulfuré de la décomposition des pyrites y'sont en petites quantités. L'airage y est donc fort siniple ; chaque niveau est exploité par un puits au moins,. .et tous les niveaux communiquent entre eux par un certain nombre de bures verticaux ouverts, la plupart du temps, dans le charbon: Les galeries de roulage, les traverses et les galeries en dépilage ayant
de grandes dimensions, on aère facilement chaque
De l'airago.
