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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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2. QUaTflero.

INFLUENCE DES PROGRÈS DES LOCOMOTIVES

SUR LE TRACÉ DES CHEMINS DE FER.

favorable, à la vitesse de 96',55, trois wagons à huit roues et le tender, c'est-à-dire 62 tonnes.

sommé, soit au poids de la machine, est donc à peu près

La seconde machine, Quarnero, appartient au même type que la précédente, mais elle est beaucoup plus forte : Poids : 26 tonnes dont co sur les deux paires de roues adhérentes. I Nombre

Tubes. .

eois

Longueur Surface de chauffe Pression normale effective. . Pistons f Diamètre. Course.

892,0o 5 atm. 0,-558 0,559

Elle a été, comme les quatre machines spéciales, mise en expérience sur toute l'étendue comprise entre Payerbach et Eichberg. CHARGE

VITESSE

PRESSION

CHARGE

moyenne

brute

brute rapportée

à la vitesse

m'Yen"' effective. remorquée. kilom. 1

2 3 4 5

17,15 17,45 17,60 18,16 18,24

5 5

tonnes, 69,5 68,3 68,3 67,6 86,8

16,12

5

72,1

Kou. 5 5 5

de 7k,557

(1 mille d'Autriche),

CONSOMMATION

de bois

par kilomètre

tonne-

train.

kilom.

kilog.

hilog.

de

tonnes. 157 157 158 168

par

brute-

117

68 100

1,11 0,86 1,05 1,00 1,15

151

75

1,03

'77

59

72

La consommation par tonne-kilomètre est donc à peu près la même que pour les machines Seraing , Wiener-. Neustadt et Vindobona. En comparant pour les cinq machines expérimentées

les puissances moyennes et les poids, on a: BAVARIA. SERAING. Poids.

Puissance. . . (Tonnes à la vi.

49,,75 418

55,55 277

WIENER-

NE,,,,,,,,,,. VINDOBONA. QUARNERO. 51,,74 276

47',26 261

26t,00 151

tesse de 71,587.)

Rapport..

.

. .

8,46

4,94

5,33

5,52

5,80

La puissance rapportée soit au combustible con-

395

la même pour la Quarnero d'une part, et de l'autre pour les machines spéciales, la Bavaria exceptée ; les rapports essentiels ne sont donc pas sensiblement modifiés par la différence d'échelle. On avait reproché au programme d'accumuler des dcerauiistoieris conditions trop sévères : elles ont cependant été rem- " nin'diecevu plies et au delà, surtout par une machine qui ne prérégu'ier. sente aucune innovation. Mais quoique très-remarquables assurément, les ré- In L'avaria. sultats donnés par la Bavaria ne prouvent pas qu'elle ait complètement résolu le problème, ni même qu'elle soit en réalité supérieure à la Neustadt et à la Seraing. Cette machine a dû son succès à l'heureux équilibre de ses proportions, à l'application d'une détente prolongée , et vraisemblablement aussi à l'habileté de son conducteur et à la durée très-courte de la période d'épreuve. Il n'y a rien de plus ingénieux que le succès la construction de la Bavaria est ingénieuse à ce titre, mais à ce titre seulement. Le principe de la disposition adoptée pour la transmission du mouvement de rotation entre les essieux non assujettis au parallélisme est aban-

donné depuis longtemps (1). Si les constructeurs de W. Neustadt et de Seraing ne l'ont pas appliqué , c'est, à coup sûr, parce qu'ils l'ont rejeté comme vicieux. Il y avait, de la part de M. Maffei , une certaine hardiesse à exhumer ce vieil expédient ; les épreuves passagères du concours lui ont donné raison : en sera-t-il de même de l'épreuve permanente du service régulier?

Les détails de l'appareil de connexion ont été du reste étudiés avec beaucoup de soin : chacune des roues dentées se compose : d'un moyeu portant une nervure

(i) Il a été appliqué par G. Stephenson en iSILI et par

Chapman dès 1812.

Construction des chaînes

et des roues

d'accouplement.