.MTA1.MjY4NDg
594
2. QUaTflero.
INFLUENCE DES PROGRÈS DES LOCOMOTIVES
SUR LE TRACÉ DES CHEMINS DE FER.
favorable, à la vitesse de 96',55, trois wagons à huit roues et le tender, c'est-à-dire 62 tonnes.
sommé, soit au poids de la machine, est donc à peu près
La seconde machine, Quarnero, appartient au même type que la précédente, mais elle est beaucoup plus forte : Poids : 26 tonnes dont co sur les deux paires de roues adhérentes. I Nombre
Tubes. .
eois
Longueur Surface de chauffe Pression normale effective. . Pistons f Diamètre. Course.
892,0o 5 atm. 0,-558 0,559
Elle a été, comme les quatre machines spéciales, mise en expérience sur toute l'étendue comprise entre Payerbach et Eichberg. CHARGE
VITESSE
PRESSION
CHARGE
moyenne
brute
brute rapportée
à la vitesse
m'Yen"' effective. remorquée. kilom. 1
2 3 4 5
17,15 17,45 17,60 18,16 18,24
5 5
tonnes, 69,5 68,3 68,3 67,6 86,8
16,12
5
72,1
Kou. 5 5 5
de 7k,557
(1 mille d'Autriche),
CONSOMMATION
de bois
par kilomètre
tonne-
train.
kilom.
kilog.
hilog.
de
tonnes. 157 157 158 168
par
brute-
117
68 100
1,11 0,86 1,05 1,00 1,15
151
75
1,03
'77
59
72
La consommation par tonne-kilomètre est donc à peu près la même que pour les machines Seraing , Wiener-. Neustadt et Vindobona. En comparant pour les cinq machines expérimentées
les puissances moyennes et les poids, on a: BAVARIA. SERAING. Poids.
Puissance. . . (Tonnes à la vi.
49,,75 418
55,55 277
WIENER-
NE,,,,,,,,,,. VINDOBONA. QUARNERO. 51,,74 276
47',26 261
26t,00 151
tesse de 71,587.)
Rapport..
.
. .
8,46
4,94
5,33
5,52
5,80
La puissance rapportée soit au combustible con-
395
la même pour la Quarnero d'une part, et de l'autre pour les machines spéciales, la Bavaria exceptée ; les rapports essentiels ne sont donc pas sensiblement modifiés par la différence d'échelle. On avait reproché au programme d'accumuler des dcerauiistoieris conditions trop sévères : elles ont cependant été rem- " nin'diecevu plies et au delà, surtout par une machine qui ne prérégu'ier. sente aucune innovation. Mais quoique très-remarquables assurément, les ré- In L'avaria. sultats donnés par la Bavaria ne prouvent pas qu'elle ait complètement résolu le problème, ni même qu'elle soit en réalité supérieure à la Neustadt et à la Seraing. Cette machine a dû son succès à l'heureux équilibre de ses proportions, à l'application d'une détente prolongée , et vraisemblablement aussi à l'habileté de son conducteur et à la durée très-courte de la période d'épreuve. Il n'y a rien de plus ingénieux que le succès la construction de la Bavaria est ingénieuse à ce titre, mais à ce titre seulement. Le principe de la disposition adoptée pour la transmission du mouvement de rotation entre les essieux non assujettis au parallélisme est aban-
donné depuis longtemps (1). Si les constructeurs de W. Neustadt et de Seraing ne l'ont pas appliqué , c'est, à coup sûr, parce qu'ils l'ont rejeté comme vicieux. Il y avait, de la part de M. Maffei , une certaine hardiesse à exhumer ce vieil expédient ; les épreuves passagères du concours lui ont donné raison : en sera-t-il de même de l'épreuve permanente du service régulier?
Les détails de l'appareil de connexion ont été du reste étudiés avec beaucoup de soin : chacune des roues dentées se compose : d'un moyeu portant une nervure
(i) Il a été appliqué par G. Stephenson en iSILI et par
Chapman dès 1812.
Construction des chaînes
et des roues
d'accouplement.