.MTA1.MjY4MTk

De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
Aller à : navigation, rechercher

556

RESSORTS EN ACIER.

dant, dans ce cas, la différence sera généralement insignifiante et la formulc (VII) sera principalement utile dans la méthode qui a été précédemment exposée pour le calcul des ressorts à auxiliaire. Dans le cas où les feuilles auraient toutes la même longueur, on aurait 1 = o et la formule (VII) donnerait

SOUPAPES DE SÛRETÉ AVEC LEVIER A ÉCHAPPEMENT.

.

t=

301'

Par MM. LEMONNIER ET VALLÉE,

résultat connu. Si le ressort était étagé complètement et que l'on eût n1 = L, la formule (VII) donnerait

chefs d'atelier au chemin de fer d'Orléans.

comme cela a déjà été obtenu plus haut d'une autre ma-

On sait combien les appareils de sûreté sont nécessaires sur les chaudières à vapeur, et cependant, malgré leur application, il arrive encore fréquemment des ac-

nière.

cidents, soit dans les mines, soit dans les navires ou sur les chemins de fer. En étudiant ce sujet important d'une manière toute spéciale, nous avons pu remarquer qu'il existe un défaut capital dans tous les systèmes de soupapes de sûreté exécutés jusqu'à présent. On observe en effet que ces appareils, toujours établis pour correspondre à une pression maximum qui est ordinairement celle du timbre de la chaudière, présentent l'inconvénient de n'ouvrir la soupape que graduellement lorsqu'il y a excès de pression , et par suite de ne laisser à la vapeur, le plus souvent, qu'un passage

beaucoup trop restreint pour qu'elle puisse s'échapper avec abondance, et avec toute la rapidité nécessaire.

Or il est de la plus grande importance, pour que les accidents n'arrivent pas par suite d'un excès de pression, que l'ouverture de la soupape soit immédiatement portée à un degré suffisant pour que la vapeur ne