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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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PARACHUTE

bas, il est clair que la chape n se rapprochant de la

traverse fixe à coulisses RS , les deux bras du parachute

vont glisser sur les arêtes supérieures U des plans inclinés qui les supportaient d'abord. Ces bras s'écarteront donc l'un de l'autre en restant clans le même plan vertical, et la distance entre les deux griffes augmentera d'autant plus que le déplacement relatif de la tige du crochet aura été plus étendu. Cette distance pourra devenir égale à celle qui sépare les deux guides ; les griffes tendront alors à s'imprimer dans le bois : elle deviendrait même plus considérable si les guides n'existaient pas ; elle pourrait en effet alors augmenter jus-

qu'à ce que la partie GH de la tige du crochet vint reposer par sa base sur l'ceil T de la traverse RS. A

Ressort

à boudin.

partir de cette position et en soulevant les deux griffes à la main, on aurait même la faculté d'accroître encore leur écartement. Cet écartement ne serait plus limité que par la rencontre des bras du parachute avec les petits côtés du châssis supérieur ab de cage. Il ne nous reste plus, pour compléter la description du parachute, qu'à exposer comment est produit le mouvement vertical de rappel de la tige du crochet de la cage. Ce mouvement est obtenu à l'aide d'un ressort à boudin dans l'intérieur duquel passe l'extrémité

de la tige HI. Ce ressort est la pièce la plus importante de l'appareil de M. Fontaine, lui seul met en jeu le mécanisme et détermine son action sur les guides.

Le ressort est formé d'un boudin d'acier de 8 millimètres de diamètre. Il est enfermé dans deux boîtes cylindriques en fer (fig. 4). Ces deux boîtes, susceptibles de glisser facilement l'une dans l'autre

et de permettre ainsi une certaine compression ou une certaine extension du ressort, sont disposées

DE M. FONTAINE.

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de telle sorte que la plus large soit au dessus de l'autre et lui serve en quelque sorte de couvercle. De

cette manière, le vide qu'elles laissent entre elles a son ouverture dirigée vers le bas, et aucun corps étranger ne peut s'y introduire. Les deux boîtes dont nous parlons sont destinées à maintenir le ressort dans le cas où il viendrait à se briser et à lui permettre en-

core de fonctionner. Leurs fonds sont percés et traversés, comme le ressort lui-même, par la tige H du crochet de la cage. Le ressort à boudin et les deux boîtes qui le contiennent sont placés sous la traverse à coulisses PIS et pres-

sés contre elle par un écrou C' (fig. 4) dont une clavette assure la fixité. Entre cet écrou et la boîte inférieure on interpose une rondelle, qui n'a d'autre destination que de permettre, suivant qu'elle occupe une hauteur plus ou moins grande, de donner au ressort le degré de compression voulu. Ce ressort, lorsqu'il est complètement détendu, présente une hauteur de oino 95 : il se compose de 16 spires.

Quand il est comprimé de telle sorte que ces spires soient en contact, sa hauteur se réduit à 0-028. Dans l'état de tension où il se trouve habituellement sur la cage, il présente une longueur de o0,148. C'est à cet état de tension que correspond l'écartement normal -05 des deux griffes du parachute. Le ressort à boudin pourrait donc, si son action était 0m, 148 complètement libre , s'allonger de om,195 ou 47 millimètres. Ayant alors son point d'appui sur la traverse fixe à coulisses ils, il ferait descendre de cette

quantité la tige du crochet de la cage et la chape n. Les deux bras du parachute s'ouvriraient, et lorsque le ressort aurait pris toute son extension, l'écartement des griffes se trouverait porté à 1m,50 environ. Mais les