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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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TERRAIN HOUILLER

fougères et des sigillaria. A Thostes ( voir la fig. 6) ,

un ravin, qui part de l'extrémité du village et qui aboutit au ruisseau des Chines, est creusé suivant l'axe même de sa tranche ; le terrain y est fortement comremarquable par la manière primé entre ses deux murs de porphyre qu'on retrouve dont en saillie sur les bords du ravin ; il y paraît aussi trèsle terrain y semble modifié. imprégné de silice : ses poudingues ont une extrême cohésion ; ses grès sont presque aussi bien soudés que s'ils étaient fondus, mais toujours riches en empreintes Affleurement de Thos tes

végétales; ses schistes sont comme durcis, et il n'y a pour ainsi dire pas un de leurs bancs où l'on ne trouve enclavée quelque amande ou quelque veine de quartz lydien rubané. Il en résulte, pour toute cette partie de l'affleurement, une teinte générale de métamorphisme à laquelle ajoute encore l'action superficielle des eaux du pays, très - ferrugineuses comme on sait, et qui masque si bien la vraie nature de ses bancs, qu'on peut passer sur eux en venant du terrain primitif et en allant à l'arkose , dont les nappes recouvrent le sommet de tous les coteaux voisins et dont les filons sont partout dans le granite, sans soupçonner un terrain différent de celui qu'on quitte ou de celui qu'on cherche. A l'est du plateau de Thostes , la tranche du terrain

Affleurement

du bois de ituffey.

DE SINCEY (CÔTE-D'OR).

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en plus de la première comme par l'effet d'un laminage incessant, est presque partout pyriteuse. Dans le voisinage du pont de Bierre , l'amincissement du terrain devient très - rapide, et au moment où ce terrain,

représenté encore par du poudingue, du grès et du

Interruption du

schiste , réduits presque à de simples lames , disparaît terrn,eh:tu,ille"

sous le porphyre, il porte l'empreinte d'une véritable pont torsion. Dans toute cette dernière partie de l'affleurement, du reste, on n'a ouvert de recherches qu'au bois de Ruffey ; on y trouve encore les déblais d'un bout de galerie creusée, en 1855, dans le schiste, et d'un puits

daeuBierre.

de 55 à 4o mètres de profondeur qui a traversé du

qu'au bois de Ruffey où elle n'a plus que 8o à Hm

schiste et du grès et donné beaucoup d'empreintes végétales , très-précieuses, parce que c'étaient les premières qu'on rencontrait et qu'elles. fixaient les idées sur la vraie nature de ce terrain, bien fait pour inspirer des doutes. Quelques centaines de mètres après cette interruption, on perd également de vue le porphyre qui continuait à remplir la cassure du granite et qui disparaît sous le plateau liasique de Bierre. A partir de ce point, et en se dirigeant à l'est, le massif primitif et tout ce qu'il recèle est presque entièrement couvert par du lias et par les assises marneuses et calcaires du premier étage oolithique ; on ne revoit le granite qu'au fond du ravin de l'Armençon , après une plaque de calcaire à Calo parait definitue. gryphées de 7 kilomètres de largeur, et cette fois on y

mètres d'épaisseur ; on y distingue cependant encore

cherche en vain la trace du terrain houiller : si cependant

deux masses principales de schistes qu'on a pu observer sur toute la longueur de la bande, et qui semblent correspondre à peu près aux deux veines d'anthracites sé-

ce terrain se poursuivait et si son interruption du pont

houiller, un instant recouverte par du lias horizontal, reparaît, toujours à peu près verticale, au milieu du porphyre et de l'eurite. Elle s'amincit insensiblement jus-

parés à Sincey par une distance de o5 à î Io mètres. La première masse, plus voisine du mur, est riche en lydienne ; la seconde masse, qui se rapproche de plus

de Bierre n'était que locale, on devrait retrouver sa tranche à peu près sur le prolongement de la ligne droite qu'elle suit si exactement depuis Sainte-Magnance jusqu'à Ruffey, et qui coupe l'Armençon un peu 41-dessous de Montigny. Il n'en est point ainsi : on ne