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TERRAIN HOUILLER

distance de 1 o5 mètres; cette galerie, l'ouvrage principal de toutes les recherches , a été poursuivie en ligne droite à ioo mètres plus loin environ, et elle a fait reconnaître les petites veines n°' 5 et 6; il est malheureux qu'elle n'ait pas été commencée à une plus grande profondeur et surtout qu'on n'ait pas réuni assez de forces pour la pousser également au mur et au toit et lui faire traverser la totalité du terrain. A 25 mètres du pied du puits, elle a rencontré une couche d'anthracite de om,50 d'épaisseur (troisième veine du bassin) avec un mur de schiste argileux et un toit de grèis. A 4o ou 5o mètres plus loin, elle a coupé un banc de lydienne de ru.,3o à

,4o d'épaisseur enclavé dans le schiste e et, avant d'atteindre la quatrième veine d'anthracite, une masse de schiste pyriteux qu'avait aussi traversée la galerie venant du puits du Bois et qui paraît très-constante dans toute la bande carbonifère. Les bancs de poudingue

fréquents que rencontrait cette galerie rendaient son percement très-difficile ; il semblait que ces bancs devenaient de plus en plus durs et plus solides à mesure que Travaux

de recherches de la Charmée.

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la galerie s'avançait au sud-ouest. A 800 ou 1.000 mètres à l'est de ces recherches, on trouve les restes d'une seconde exploitation que madame de Candras avait fait ouvrir à peu près à la même époque et qui n'a été fermée qu'au mois de juin 1842. Les travaux (fig. ) consistaient en un puits de Go mè-

tres et en une galerie à travers bancs de 65 mètres de longueur, partant du fond de ce puits et s'avançant au sud perpendiculairement à la direction des couches. Cette galerie a rencontré à 12 mètres du puits une petite couche d'anthracite de om,25 à oni,5o d'é-

paisseur, intercalée dans le grès, et à 18 mètres plus loin, entre du schiste et du grès, une seconde couche d'un mètre de puissance moyenne, dans laquelle l'ex-

DE SINCEY (CÔTE-D'OR).

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ploitation a été poursuivie d'étages en étages jusqu'au

jour sur tale étendue de 250 mètres à l'ouest et de i 90 mètres à l'est. L'anthracite de cette couche, presque toujours séparée du toit et du mur par une surface lisse

et polie, était encore disposée en lentilles de dimensions variables qui se perdaient clans le schiste. Quelquefois on avançait de 15, 20 et même 5o mètres sans

sortir du charbon , puis on traversait une lentille de schiste qui occupait toute l'épaisseur de la couche sur une longueur de 8 à, 10 mètres. Ces alternatives d'anthracite et de schistes se soutenaient avec assez de ré-

gularité dans les travaux de l'ouest du puits et laissaient l'avantage au charbon ; mais à l'est, après une centaine de mètres, les amas d'anthracite étaient devenus de plus en plus rares et plus petits, et on avait fini par s'arrêter, de guerre lasse, après avoir traversé 4o à tio mètres de schistes compléternent stériles. Le prolongement de la galerie à travers bancs arrêté beaucoup trop tôt n'avait d'ailleurs rencontré que des bancs

de grès et de poudingue qui continuaient à plonger uniformément au sud avec une inclinaison de 75 à 780.

Quant à là relation qui existe entre les couches de combustible rencontrées dans cette exploitation et celles

des travaux proprement dits de Sincey, elle est facile

à saisir : ce sont toujours les veines n°' 2 et 3 de la coupe générale attaquées par le puits n° 1 de M. W. de Perrin; quoiqu'un peu plus rapprochées, elles conservent encore entre elles une distance comparable à celle qu'elles ont dans les premiers travaux ; la nature de

leur mur et de leur toit n'a pas beaucoup varié, mais il y a eu transposition dans leurs épaisseurs : la veine n° 2 s'est amincie jusqu'à n'être plus exploitable ; la veine n° 3, au contraire, a augmenté d'autant, et sous le rapport de l'exploitation l'a empiétement remplacée.

Relation

entre les veines d'anthracite rencontrées dans

ces deux exploitations.