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DE SINCEY (CÔTE-D'OR),

TERRAIN HOUILLER

«Report

métres.

la surface ; dans tout cet espace, on a pris, en s'élevant

329,85

sur des remblais, et jusqu'aux racines de l'herbe du

Sixième veine d'anthracite semblable à la précé00.5 dente. Schistes argileux noirs alternant avec quelques barres 20,00 de grès houiller. Terrain houiller trop recouvert d'éboulis granitiques pour pouvoir être déterminé avec quelque sûreté, mais paraissant principalement formé degrés à grains fins et

moyens alternant avec des bancs de schistes argileux. 60,.. Épaisseur totale.

hoo,00

Le toit du terrain est formé d'eurite rouge et de pegmatite en voie de décomposition. Les recherches qui ont le mieux fait connaître cette

partie du terrain ont eu pour siége l'origine du petit vallon compris entre les bois de Sincey et de la Charmée ; M. de Nansouty les a commencées en 1855 Travaux de recherches de Sincey.

M. W. de Perrin les a prises en 1836 et continuées jus-

qu'à la fin de 184o. Les fig. 2 et 3, Pl. II, montrent leur disposition en plan et en coupe. Le puits n° 1, profond de 65 mètres, a été foncé en partie dans le toit de la deuxième veine de la coupe générale, en partie dans cette veine elle - même qui se présentait en ce point avec un plongement de 78 à 800 au

Résultats auxquels ils ont conduit.

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sud, un peu ouest. La couche était enclavée entre deux bancs de grès à grain serré et à surface unie et miroitante portant de nombreuses traces de glissement ; son épaisseur moyenne était de lm,20, mais elle avait des renflements qui allaient quelquefois jusqu'à 4 ou 5 mètres. L'anthracite n'y formait que des lentilles entrelacées de schiste argileux ; mais dans toute la partie explorée, c'était le charbon qui dominait. On n'a poussé les travaux dans cette couche qu'à 155 mètres environ vers l'est et à 3o à 4o mètres vers l'ouest, parce qu'on ne possédait pas une plus grande étendue de terrain à

pré, tout le charbon qu'on a rencontré. Le puits n° 2 (puits du Bois) a été foncé à 12o mètres environ, au sud-ouest du précédent, dans des schistes à rognons d'anthracite qu'au premier abord on a pris pour une veine de combustible. On ne l'a poussé également qu'à une profondeur de 62 à 65 mètres, et de son pied, on a dirigé au sud une galerie à travers bancs un peu sinueuse, qui, après une cinquantaire de mètres, a rencontré la quatrième veine du bassin. Cette couche, comprise entre un mur et un toit de schiste, avait plus de puissance qu'on ne lui en trouve généralement dans ses prolongements près de la sur-

face du sol; on l'a suivie en direction sur la même longueur que la couche rencontrée par le puits n° 1, et on y a pratiqué , suivant l'inclinaison , trois larges cheminées de 5o à 4o mètres de hauteur ; elle a presque toujours conservé 2 mètres au moins d'épaisseur, et, quelquefois , elle a atteint jusqu'à 5 mètres ; mais le charbon ne la remplissait pas, tant s'en faut , en entier, et sa masse éprouvait de fréquents et grands rétrécissements par l'intercalation de noyaux et de lentilles d'un grès rougeâtre à grains grossiers fortement agrégés. L'anthracite y était d'un noir plus métalloïde et d'une structure plus écailleuse encore que dans la couche attaquée par le puits n° ; elle était toujours

d'une grande pureté et brûlait sans flamme ; on ne pouvait regretter que de voir à cette couche une allure si

incertaine et de pressentir en elle, à chaque pas, le moment où le grès l'envahirait en entier.

Du pied du puits n° 1, on a poussé à la rencontre de cette veine une galerie horizontale à travers bancs,

perpendiculaire à sa direction, qui l'a atteinte à une