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DE S1NCEY (CÔTE-D'OR).

TERRAIN HOUILLER

houilles d'Épinac et Blanzy ; elle avait effetivement l'avantage, avec un prix moius élevé, de ne point encom-

brer les fours, de donner beaucoup de chaleur, et de ne point altérer sensiblement les proportions du ciment en raison du peu de cendres qu'elle renfermait. Une coupe générale du terrain, prise à peu près dans sa partie la plus large et partant la plus complète, va du terrain montrer comment alternent ses bancs , et comment se dansp la priseartie où il parait le plus complet. coordonnent entre elles les roches de nature variée que je viens de décrire. Pour établir cette coupe , je me suis servi, avant tout, de ce que j'ai pu avoir de précis sur les renseignements fournis par les travaux de recherches entrepris entre la Charmée et Sincey ; mais comme Coupe générale e.t détaillée

ces travaux n'ont guère occupé que le milieu de la bande carbonifère et ont laissé entre eux beaucoup de lacunes, j'ai dû souvent recourir aux affleurements et en faire une étude spéciale : j'ai profité de ce ravin, qui descend de la Charmée perpendiculairement à la direction des couches, à demi-distance environ des deux exploitations principales ; j'ai relié ses indications à celles de deux autres ravines qu'on rencontre en marchant vers la roche du Taureau-Danse ; dans les points douteux, je me suis aidé de quelques tranchées qu'un

maître mineur (i) du pays a fait ouvrir dans le seul but de m'être utile ; ce n'est qu'en arrivant au toit du terrain , dans les 5o à 6o derniers mètres , que l'épaisseur des éboulis et de la terre végétale ne m'a plus permis de songer à voir la tranche des couches, et a coin(i) M. Jean-Marie Gueux, maître mineur à Thostes, chargé, longtemps, d'une partie des recherches de Sincey. J'ai souvent usé de son concours intelligent et lui ai dû de nombreuses et intéressantes communications ; sans son aide il m'eût été bien difficile sinon impossible de donner une coupe générale du bassin de Sincey.

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mencé à laisser planer de l'incertitude sur les résultats de mon exploration. Voici les détails de cette coupe : elle se dirige à peu

près du nord au sud ; au point de départ, les couches sont verticales ou même légèrement renversées de manière à plonger, sur 15 à 20 mètres de profondeur, de quelques degrés au nord ; un peu plus loin , leur inclinaison se règle à 78° environ au sud. métres.

Gneiss du mur, épaisseur indéfinie. Porphyre quartzifère bien déterminé, en nappe de h à 5 mètres d'épaisseur Grès fin quartzeux et feldspathique (décrit plus haut

00,00

avec détail ) rubané de parties siliceuses compactes, jaspoïdes ; présentant çà et là quelques strates à grain plus grossier bréchiforme faisant pressentir le poudingue.

Grès schisteux gris. Schiste argileux, de couleur cendrée et lie-de-vin, avec

20,00 2,00

une veine de quartz lydien de cio d'un beau noir à filets blancs.

2,00

Grès rougeâtre, à grain grossier, bréchiforme , solidement agrégé, avec poudingue à galets presque tous porphyriques.

Banc de quartz lydien veiné de noir, de brun et de gris, à structure rubanée et contournée ; avec feuillets de schiste argileux à pâte fine au contact du grès.. . . Grès rougeâtre semblable au précédent mais plus fin, plus régulier et moins solidement agrégé. Schiste argileux noir feuilleté, à tissu serré, avec empreintes végétales : sigillaria, etc Grès rougeâtre à grain grossier bréchiforme avec poudingue à galets principalement porphyriques et euritiques

7,0° 1,00

4,00 1,00

4,00

Grès schisteux micacé, avec nombreuse§ empreintes de calamites ; alternant en couches minces avec des bancs de grès grisâtre à grain moyen très-régulier so-

lidement agrégé, renfermant des nids charbonneux, de fréquentes stries de glissement argileuses et noirâtres , et des empreintes indéterminables A reporter.

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12,00 63,00