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TERRAIN HOUILLER

DE S1NCEY (CÔTED'OR).

deux qui fussent exploitables : l'une, d'une épaisseur moyenne de 1',2 0 l'autre de i mètre ; encore a-t-il

Les cendres étaient argileuses, sans mélange de calcaire, et d'une couleur légèrement blonde qui n'accusait que des traces de peroxyde de fer. La pression et l'espèce de trituration exercées par les parois du gîte au moment de son relèvement, nécessairement accompagnées d'une certaine production de chaleur, ont pu contribuer à donner à ce combustible

été constaté que le charbon n'y formait que des lentilles

entrelacées de schistes qu'on craignait à chaque inKant de voir disparaître , et que ces veines elles-mêmes

se terminaient en pointe et finissaient par se perdre Il a tous les carac.ères de

l'anthracite.

dans l'allongement. Ce charbon s'est constamment présenté avec les caractères de l'anthracite : il est d'un noir légèrement métalloïde; sa structure est tourmentée, et le moindre choc le divise en écailles et en fragments lenticulaires

à surfaces lisses. Il n'a qu'une faible cohésion et s'écrase facilement entre les doigts en y laissant une empreinte noire. Il brûle sans se boursoufler, sans donner

ni flamme ni odeur sensible, et habituellement sans décrépiter ; la calcination en vase clos ne change pas sa forme et ne lui fait perdre que 8,6 p. loo de son poids. Son analyse.

J'ai fait connaître en 1841 son analyse (i) : j'ai expérimenté plusieurs échantillons provenant des deux veines principales, et suis arrivé à des résultats dont les écarts n'ont jamais excédé quelques centièmes ; voici la moyenne : Charbon 0,826 Cendres 0,088 Matières volatiles. . . 0,086 1,000

L'épreuve de son pouvoir calorifique a été faite par

la réduction de la litharge : une prise d'essai d'un gramme a réduit 2 8°,52 de plomb, d'où j'ai conclu que son pouvoir calorifique était représenté par la fraction o,84, celui du carbone pur étant pris pour unité. (1) Annales des mines, 4e série, t. I, p. 5/41.

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cette nature d'anthracite et cette structure écailleuse en favorisant le dégagement de la matière bitumineuse qu'il pouvait renfermer, et en faisant subir à sa masse le froissement général dont elle porte la trace ; mais il est à présumer qu'indépendamment des causes qui sont venues modifier sa nature depuis son dépôt,

Comment

sa nature première a pu être modiliée.

et par l'effet seul de son gisement au milieu de la région des poudingues, dans un terrain houiller qui paraît appartenir à la base de la formation, ce charbon dans son état premier, ne pouvait être que sec, peu bitumineux, et d'une essence voisine de celle de l'anthracite. Pendant les sept années qu'ont duré les travaux de de ceQuantité combustible extraite, recherches, on a exploité et livré au commerce une jusqu'ici, travaux quantité totale d' anthracite d' environ 55 à, Go. 000 quin- dedes recherches.

taux métriques. Son prix moyen était d'un franc le

quintal métrique (of8o l'hectolitre) ; elle n'avait d'autre usage que d'alimenter l'économie domestique et la chaufournerie ; le rayon de sa vente ne s'étendait pas au delà de Vassy près Avallon ; si les recherches en eussent fait

découvrir des veines plus épaisses et plus suivies, sa pureté et son pouvoir calorifique l'auraient certainement rendue précieuse à employer dans quelques opérations métallurgiques; son exploitation s'est arrêtée au moment où l'on songeait à l'essayer dans les hauts-fourneaux du pays de Semur. La fabrique de ciment de Vassy Usages il a été est l'usine qui en a le plus consommé; dès la seconde auxquels employé. année d'emploi , on lui donnait la "préférence sur les