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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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144 Veines

et amandes de quartz lydien prenant quelquefois l'importance d'un banc, enclave es

dans les schistes.

TERRAIN HOUILLER

tique du terrain houiller, dont on trouve de nombreux

moyenne, et qui paraissaient se prolonger au loin avec une certaine continuité. Cette lydienne n'est évidemment qu'une forme nouvelle de cette concentration sili-

débris portant souvent encore leur écorce charbonneuse,

s

ceuse sur laquelle j'ai déjà tant insisté en parlant du grès, qu'un résultat du départ et de la réunion en une masse concrète d'une dissolution siliceuse qui, à l'époque du dépôt du terrain, imprégnait la matière argileuse et terreuse du schiste, absolument comme à d'autres niveaux elle imprégnait l'arène sableuse et

quelques parties sont rubanées de bandes claires ou d'un brun marron qui ne sont pas toujours aussi purement siliceuses et doivent tenir en mélange un peu de la substance argileuse du schiste, car elles ont moins de dureté que le reste et se laissent rayer par une pointe d'acier ; mais habituellement la matière siliceuse en se séparant n'a conservé du schiste que le charbon à l'état extrêmement divisé qui le colorait, et quelquefois sa

trouvés dans ce terrain.

déterminables ) ; Nevropteris angustifolia (Brongn. ) Sphenopteris voisin du Vignalii (Brongn. ) ; des Astérophyllées , entre autres l' Asterophyllites polyphylla (Brongn. ) ; 1' Annularia fertilis (Brongn. ) ; des tiges de Calamites également abondantes dans le schiste et dans le grès : Calamites cannoeformis (Brongn. ) , Calamites elegans (Brongn. ) , Cctlamites ( espèces indéterminables) ; des troncs et des feuilles de palmiers, communes aussi au grès et aux schistes : Palmacites striatus ( Brongn. ) , Palmacites indéterminable ; des débris de Lépidodendrons; des tiges et des rameaux de Conifères plus communs dans le grès et souvent silicifiés.

Quelques bancs de schistes, un surtout qui occupe à peu près le milieu de la bande carbonifère, sont intimement pénétrés de pyrite de fer et s'efileurissent dans

La richesse en combustible que semblerait présager Du combustible. cette abondance en empreintes végétales (je parle ici au point de vue des idées généralement reçues) , fait entiè-

sur les affleurements, mais toujours rares et peu dé-

végétaux fossiles

et dont il n'a été possible de déterminer exactement que deux espèces : Sigillaria lata et Sigillaria elongala (Brongn.) ; de très-nombreuses fougères paraissant se rapporter aux genres et espèces suivantes Pecopteris Sertit (Brongn. ) , Pecopteris cyathea (Id.) Pecopteris arborescens (Id.) , Pecopteris voisin du Miltoni (Brongn. ) , Pecopteris ( espèces diverses in-

structure feuilletée.

les points où ils viennent au jour. Quelques-uns enfin contiennent des rognons de fer carbonaté lithoïde , car il m'a été possible d'en ramasser

Listes des

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mètre et im,Lio d'épaisseut

atteignaient jusqu'à

feldspathique du grès. Elle est généralement d'un beau noir veiné de minces filets blancs, et présente au plus haut degré toutes les propriétés du quartz compacte ;

Autres accidents du schiste.

DE SINGE Y (CÔTED' OR) .

veloppés. Quant aux empreintes végétales qui vont nous mener

naturellement à parler du charbon, elles présentent dans le terrain de Sincey, une grande variété : ce sont d'abord les Sigillaria, genre éminemment caractéris-

rement défaut. Les recherches, il est vrai, n'ont point été complètement décisives et il eût été possible de les mieux conduire ; mais enfin elles ont principalement porté, comme elles le devaient, sur la partie du terrain qui était le moins resserrée dans son étau de granite et qui paraissait devoir offrir le plus de chanCes de succès. Si l'on ne veut.omettre aucune des moindres veines de charbon qu'on y ait rencontrées, on peut en compter jusqu'à six, mais il n'y en avait réellement que TOME I, 185u.

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