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15u Disposition
rubanée
'l'URBAIN HOUILLER
le filon prend une structure rubanée; il s'y fait une
de quelques-uns Séparation en trois zones : le quartz avec une tendance de ces filons. plus ou moins cristalline en occupe la partie médiale, et
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kaolinisée , d'une couleur qui varie du rouge brique foncé , noire bleuâtre, par places, au blanc mat ou très-légèrement rosé, parsemée d'une infinité de grains
le feldspath orthose , d'un blanc légèrement rosé, est repoussé uniformément sur les bords et y forme deux bandes bien nettes et bien tranchées ; parfois, enfin, l'axe du filon est marqué par une ligne de paillettes de
de quartz vitreux gros tout au plus comme des pois, souvent amorphes , quelquefois cristallisés et bipyramidés , et de lamelles beaucoup moins nombreuses de feldspath orthose d'une couleur généralement plus
mica orientées en tous sens. Cette disposition en ruban se fait remarquer jusque dans des filons qui n'ont que 5 à 4 centimètres d'épaisseur ; dans les filons les plus
pâle que celle de la pâte. Dans ces parties, il affecte une division en grosses boules séparées par des joints terreux blanchâtres. Dans les points où ce porphyre se réduit à une nappe de quelques mètres d'épaisseur, il présente une texture un peu différente : c'est toujours la même pâte euritique variant du blanc mat au rouge brun violet, mais moins
minces, cependant, le feldspath disparaît avant le quartz qui seul alors subsiste ; on serait ainsi conduit à considérer certain filons de quartz hyalin inclus dans ces gneiss et ces micaschistes comme une variété ou plutôt comme une dégénérescence des filons de pegmatite. On peut voir de ces veines de pegmatite et de quartz
dans la plupart des coupures que le Serein a faites au milieu du gneiss, principalement entre Villars et Courcelles-Frémois , et dans son affleurement sur le plateau
Du porphyre
DE SINCEY (CÔTE-D'011).
de la Charmée ; il n'est pas rare d'y trouver les minéraux habituels de la pegmatite, principalement des cristaux de tourmaline noire. Le porphyre quartzifère interposé entre le micaschiste
inteeafè,,%, et le mur du terrain houiller est, tout le long de l'afu terraindhouill. fleurement , parfaitement caractérisé mais d'une épaisseur très-variable. Dans les points où il est le plus dé-
bien venue et plus confuse, avec les mêmes lamelles de feldspath orthose presque toutes altérées à la surface, et un grand nombre de grains de quartz vitreux, cette fois tous très-petits et ne dépassant pas généralement la grosseur d'une tête d'épingle. Il est alors comme étonné et pénétré dans toutes les directions d'une quantité de petits filets quartzeux capillaires comme on en voit dans tous les porphyres du pays, mais ici beaucoup plus nombreux. Enfin, il y montre une plus grande
tendance à se décomposer, suite naturelle d'un refroidissement plus brusque et d'une cristallisation plus inEu complète. On le trouve ainsi souvent complétement kaolisé sur 2 ou 5 mètres de profondeur dans le voisi- ce iop!lre,
veloppé et où il atteint une puissance de 5o à 4o mètres,
nage des affleurements ; tellement qu'on a pu l'exploiter u,PiüVent'eir.,
comme à Sainte-Magnance (Yonne ), et dans la tra-
et en extraire par un triage facile une terre réfractaire blanchâtre de bonne qualité, assez semblable à celle
versée de la nouvelle route de Sincey à Montberthault,
il paraît avoir cristallisé à peu près en liberté et se présente à son état normal. Il est alors formé d'une pâte fine feldspathique tantôt compacte et à cassure vive et esquilleuse , tantôt terreuse et déjà en partie
bien connue du Montel. Cette terre a été utilement employée aux forges de la Maisonneuve (1). (,) La terre réfractaire de Sincey sur laquelle il nie parait
refractai".
