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APPAREILS DE SURETE

POUR LES CHAUDIÈRES A VAPEUR.

Mais aussitôt que le plan d'eau s'abaisse au-dessous de l'orifice du tube, la vapeur y pénètre; elle se condense sur les parois, elfe leur transmet toute la chaleur qu'elle renferme ; elle communique promptement à la

dicateurs comme le tube en verre, le flotteur ordinaire,

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rondelle fusible la température nécessaire pour en opérer la fusion.

Cet appareil est d'une construction simple , il se place facilement sur les chaudières , il ne demande aucun soin d'entretien ; mais il ne peut être facilement vérifié :on ne peut s'assurer à tout instant si la rondelle de métal employée est réellement fusible ài oo°.

Il paraît inutile d'employer deux appareils de ce genre : l'un, pour faire connaître si le niveau d'eau est au-dessous de la hauteur normale ; l'autre, pour signaler qu'il y a danger imminent d'explosion. Un seul des appareils peut être employé pour remplacer le flotteur d'alarme, pourvu que l'on ait soin d'y

adapter un sifflet qui fasse entendre un bruit aigu lorsque la vapeur s'est ouvert une issue dans l'atmosphère.

M. Black vient d'ajouter à son appareil le perfectionnement indiqué par la commission. La rondelle, toujours placée à o',80 au-dessus de la chaudière, est recouverte d'une plaque de cuivre percée de trous, dont la section totale est de 2 centimètres quarrés. A un de ces trous, est adapté un tube de cuivre de om,o de diamètre, de om,o8 de long et fermé à l'extrémité supérieure. Une échancrure à biseau, pratiquée dans sa paroi , produit, lorsque la vapeur s'écoule, un sifflement aigu. Dans sa séance du 13 février 1852, la commission a reconnu que cette disposition simple et économique remplit bien son objet. Mais l'appareil ne saurait néanmoins remplacer les in-

les robinets étagés, qui servent à faire connaître à chaque instant la hauteur du plan d'eau dans la chaudière; il est douteux même qu'il doive être préféré à toute espèce de flotteur d'alarme. Car, s'il est vrai que souvent l'on en trouve qui sont hors d'état de donner aucune indication, il convient d'ajouter que ce reproche doit être fait surtout aux appareils de ce genre dont le mécanisme est placé à l'intérieur de la chaudière ; mais on fait aujourd'hui des flotteurs d'alarme autrement disposés, qui peuvent être facilement vérifiés à tout instant, et qui sont généralement entretenus d'une manière satisfaisante. En résumé

1° L'appareil de M. Black est ingénieux, et sa disposition bien entendue ; il peut être employé avec avan-

tage pour signaler un trop grand abaissement du plan d'eau dans les chaudières à vapeur. 20 Il est inutile d'employer deux appareils du même genre pour une seule chaudière ; il est même préférable de n'en employer qu'un seul. 5° Avec l'addition du sifflet, il peut tenir lieu du flot-

teur d'alarme , et être considéré comme satisfaisant aux prescriptions de l'article 3o de l'ordonnance du 2 2 mai 1843.

Il y a lieu, de la part de M. le ministre des travaux publics, d'en autoriser l'usage par une circulaire. 4°

L'ingénieur en chef, secrétaire, T. LORIEUX.

L'inspecteur général des mines, président de la commission, L. CORDIER.