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APPAREILS DE SURETÉ

POUR LES CHAUDIÈRES A VAPEUR.

l'est lorsqu'une partie du tube est placée au - dessous du plan d'eau dans la chaudière à vapeur.

de 010,70; le tuyau se termine par trois ou quatre tours d'hélice.

3° Il est facile de faire à cet appareil toutes les réparations nécessaires sans arrêter le feu. 4° Il est facile à tout instant de vérifier si le flotteur fonctionne bien, s'il donne des indications exactes. 5° Dans le cas où le tube vient à casser, on peut encore connaître approximativement la hauteur du plan d'eau, au moyen des robinets-jauge dont cet appareil est muni.

L'inventeur propose d'appliquer à chaque chaudière deux appareils du même genre. L'un servirait lorsque le plan d'eau tombe au-dessous de la hauteur normale ; l'autre fournirait des indications dans le cas seulement où l'abaissement de l'eau serait devenu tel, qu'il y aurait danger imminent d'explosion de la chaudière, si, dans cet état, on venait à

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Par ces motifs, l'indicateur du niveau d'eau de M. Desbordes peut être employé avec avantage sur les chaudières à vapeur. L'ingénieur en chef, secrétaire, T. LOR1£UX.

L'inspecteur général des mines, président de la commission, L. CORDIER.

2. Appareil destiné à prévenir les conséquences de l'abaissement du niveau d'eau.

M. Black, mécanicien à Cambrai, a imaginé un appareil très-simple qui est destiné, comme le flotteur d'alarme, à donner un avertissement, lorsque le plan d'eau, dans une chaudière à vapeur, est descendu audessous d'une hauteur fixée.

Cet appareil (Pl. I, fig. 13, 14, 15 et i6) se compose essentiellement d'un tube de cuivre qui porte une rondelle de métal fusible à i oo°, et disposée de manière

à fondre aussitôt que le plan d'eau se trouve abaissé au-dessous d'une hauteur déterminée. La partie inférieure du tube a la forme d'un tronc de cône ; elle plonge dans la chaudière : elle est surmontée à l'extérieur par une partie cylindrique droite et haute

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l' alimenter.

Le premier appareil (fig. 15 et 16) est muni de robinets; on peut l'empêcher de fonctionner et intercepter la communication du tube avec la chaudière; on peut y remplacer une rondelle fondue par une autre de même forme et de même composition. Le chauffeur n'est pas libre d'arrêter le jeu de l'autre appareil (fig. 15 et 14) ; si la rondelle vient à se fondre, il doit jeter le feu et arrêter les machines. Cet appareil a été essayé, en présence de la commission, dans les ateliers des Messageries nationales ; l'expérience a été satisfaisante.

Il est facile de se rendre compte des résultats qu'il donne.

Tant que le plan d'eau dans la chaudière se trouve au-dessus de l'orifice du tube, celui-ci reste plein d'eau sous toute pression effective de vapeur supérieure à un

dixième d'atmosphère. La température s'y maintient alors beaucoup au-dessous de celle qui existe dans l'in-

térieur de la chaudière, parce qu'il se perd beaucoup de chaleur par la grande étendue superficielle que présente le tuyau (omq,2053), et que la circulation d'eau s'y faitmal, parce qu'il n'offre qu'une section étroite (or°,035 de diamètre), et qu'un seul orifice, à l'eau qui monte et à celle qui descend.