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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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CHEMINS DE FER D'ANGLETERRE

EN 185L

portion avec les nécessités du service, et de plus il ne serait pas difficile de constater beaucoup de cas dans lesquels l'usage mal entendu des grues est une cause de perte de temps. Les grues hydrauliques destinées à fournir l'eau aux machines de passage dans les stations principales, ont des formes très-variées, mais en général elles sont disposées de manière à permettre l'écoulement rapide de

tives , écrasait le revenu des actionnaires. On s'est demandé si les frais de remplacement des traverses, des rails et des autres éléments destructibles de la voie devaient être-prélevés sur les revenus annuels, comme les frais réguliers et permanents d'exploitation, ou s'il fallait constituer un fonds de réserve , grevant d'une manière uniforme chaque exercice, et destiné à pourvoir à l'achat de nouveaux matériaux au fur et à mesure des besoins. Les conseils d'administration, et surtout les compagnies un peu prospères, se sont montrés en général favorables à cette mesure, qui met leur responsabilité à l'abri et qui les préserve des orages que susciterait inévitablement, dans une assemblée générale l'annonce d'une réduction de dividende produite par la nécessité de remplacer tout à coup nue partie consi-

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l'eau ; de plus on a soin de mettre la manivelle qui COIT1-

mande la valve de distribution, sur le col même de la grue et à portée de l'homme placé sur le tender pour diriger l'eau dans le trou d'introduction. Il est inutile d'avoir un autre homme posté au pied de la grue pour fermer l'introduction, au moment ofi le remplissage du tender est terminé. C'est une simplification très-utile d'un détail de service qui ne manque pas d'avoir son

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dérable des voies mises hors de service ; les actionnaires

importance. On a imaginé sur un chemin de fer de

au contraire, cruellement éprouvés par la marche im-

combiner le mouvement de rotation du col de la grue avec un mouvement ascensionnel sur un plan incliné, de telle sorte que dès qu'il est abandonné à lui-même il s'efface et revient dans la position parallèle à la voie.

primée dans ces dernières années à la direction de leurs affaires, et par la réduction successive de leurs

S 5. Renouvellement de la voie.

La question du renouvellement de la voie a beaucoup occupé depuis plusieurs années les personnes engagées en Angleterre dans l'industrie des chemins de fer ; la destruction rapide des rails, sous l'influence de la maumauvaise fabrication, du poids croissant des machines et de la vitesse, est venue augmenter dans une propor-

tion notable les frais d'exploitation, en même temps que l'énormité des dépenses dans lesquelles les compa-

gnies s'étaient jetées pour éteindre les concurrences, soit en achetant, soit en créant des lignes improduc-

dividendes, paraissent en général hostiles à cette mesure.

La compagnie du London and North-Werstern est une de celles qui ont le plus complètement étudié la question ; au commencement de l'année 1849 , elle a chargé ses ingénieurs et ses chefs d'exploitation de lui faire un rapport à ce sujet, et c'est ce rapport, livré à la publicité , qui sert généralement de base aux discussions que la question du renouvellement soulève. Cette commission, après avoir admis que la durée moyenne des traverses non créosotées serait de douze années, et celle des traverses créosotées de vingt aunées, que la durée des rails et des coussinets, pour la ligne principale et les embranchements , serait en moyenne -de vingt année, a recherché quelle serait