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CHEMINS DE FER D'ANGLETERRE

EN 1851.

déchargement et petivent se manoeuvrer avec une extrême facilité. La gare de Newcastle comprend vingt-deux grues semblables pouvant lever chacune leurs accessoires, mais non compris les fondations.

teur pour le lavage des machines et comme moyen de secours en cas d'incendie ; la dépense d'eau, dans de telles circonstances, serait insignifiante, car avec un réservoir de 25 mètres de hauteur, elle serait d'environ 2 hectolitres pour chaque colis, d'un poids quelconque

Cette installation est assez coûteuse , parce qu'il a fallu

jusqu' à 1. oo o kilog. , élevé à 2 mètres de hauteur; si cha-

établir sous les quais de la gare des galeries voûtées et des aqueducs de décharge ; la consommation d'eau est elle-même une source de dépenses, mais l'économie de la main-d' oeuvre est telle que tous ces frais sont largement compensés. On a profité pour faire cette instal-

que grue à moteur hydraulique devait économiser seulement le salaire d'un homme d'équipe, les dépenses

largement couvertes. Dans ce système, on a l'avantage de ne dépenser de la force motrice que pour une grue,

lation de ce que l'eau distribuée dans la ville y est

lorsqu'un seul de ces appareils est en mouvement,

amenée, des réservoirs placés sur les hauteurs voisines, sous une charge considérable. La compagnie du GreatNorthern , qui a établi à Londres des magasins à blé à

tandis que si l'on prenait comme moteur une machine à vapeur nécessairement puissante , elle devrait rester

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une tonne un quart; elles coûtent 2.000 francs avec tous

plusieurs étages et qui les a surmontés d'un vaste réservoir- destiné à fournir l'eau dans tous ses établissements et à procurer un moyen de secours très-efficace en cas d'incendie, se propose d'appliquer le système de M. Armstrong dans la gare de marchandises adjacente à ces magasins, sous laquelle règnent d'ailleurs de vastes galeries voûtées ; elle se propose également d'y appliquerles monte-sacs hydrauliques dont le modèle a figuré à l'exposition ; la course, très-longue pour

un monte-sacs, est obtenue en faisant agir la tige du cylindre sur un système de moufles. Pour les appareils très-puissants, M. Armstrong emploie son moteur hydraulique à double effet pour faire tourner la grue sur son pivot, exactement comme pour la grande plaque tournante de Newcastle. Ce système peut trouver une application utile dans les gares de marchandises adjacentes aux ateliers de réparation et aux grands dépôts de machines, où il y a toujours intérêt à établir des réservoirs à une grande han-

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d'installation de toute nature et d'entretien seraient

constamment en mouvement avec tout l'attirail de transmission, même lorsqu'une seule grue serait en fonction et souvent même dans les intervalles , lorsque aucun appareil ne serait en mouvement. A Liverpool, dans la nouvelle gare de marchandises, les grues

sont pourvues d'un mécanisme analogue à celui du monte-sacs et qui rend le chargement des balles de coton très-expéditif; ces appareils sont commandés par une forte machine à vapeur qui met en même temps en mouvement les monte-sacs d'un magasin à plusieurs étages annexé à la gare.

Les gares de marchandises anglaises sont garnies d'un nombre considérable de grues, qui facilitent le travail et réduisent en général les frais de main-d'oeuvre

mais lorsqu'elles sont manuvrées à bras d'hommes, il est douteux que leur emploi soit économique pour des

colis d'un poids moyen, qui peuvent être roulés, transportés sur des diables, et que deux ou trois hommes

peuvent élever en les faisant glisser sur des poulains. Le nombre de ces appareils paraît souvent hors de pro-