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CHEMINS DE FER D' ANGLETERRE

placement des traverses, mais il paraît présenter peu de solidité. Pour appliquer ce système d'une manière complète et supprimer les traverses, M. Samuel adopte des plateaux en fonte de o,90 de long sur orn,55 de large, consolidés inférieurement par une nervure longitudinale et par des nervures transversales qui les fixent dans le balast , et portant, sur une grande partie de leur longueur, une joue extérieure sur laquelle s'applique le rail ; à l'intérieur le rail reçoit également une éclisse en fer, fixée au joint par quatre boulons, et dans la partie intermédiaire par deux boulons seulement. Ces supports en fonte sont écartés de milieu en milieu de im.52 , de telle sorte que pour un rail de Zr. 5 7 il n'y a que deux supports intermédiaires. Les supports opposés sont réunis deux à deux par une entretoise en fer fixée par un rivet sur le bord de chacun d'eux. Une dernière invention de M. Samuel consiste à adopter un support en fonte en forme de V, à larges bords, tronqué à la pointe, et consolidé par des nervures transversales très-saillantes; le rail est logé dans la cavité de ce V au moyen de deux coins très-allongés dont le profil intérieur, dressé à la machine , épouse exactement la forme du rail, et dont la surface extérieure s'incruste (tans des stries tracées sur la face correspondante du support en fonte; le rail et les deux pièces de bois forment un coin que la pression des roues serre et consolide de plus en plus. L'emploi de ces supports est combiné avec

celui du joint à éclisses. Ces supports, au nombre de e,57, sont réunis trois seulement pour chaque rail de deux à deux par des entretoises en fer. Le poids des

supports en fonte, pour ce dernier système, est de 77 tonnes par kilomètre de simple voie, et pour le précédent de 82 tonnes. Ces divers systèmes ne paraissent pas avoir été essayés sur une échelle importante et sont

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inférieurs à celui de M. P. Barlow, dont je parlerai plus loin.

M. Hoby de Glascow a pris un brevet pour un système

qui présente de l'analogie avec le dernier système de

M. Samuel ; il se compose de supports en fonte en forme

d'U à larges bords, consolidés inférieurement par des nervures ; la -face intérieure de l'U est contournée de manière à épouser la face correspondante du rail, l'autre est évasée à la partie inférieure pour donner prise au coin qui fixe le rail ; on emploie deux coins par support, et on réunit deux à deux les supports au moyen d'entretoises en fer. MM. Adam et Richardson ont pris une patente pour un système qui présenterait l'avantage d'une grande simplicité, s'il était susceptible de résister aux actions latérales que la voie subit; le champignon inférieur du rail ordinaire, et les deux tiers de sa tige sont encastrés entre les deux parties d'une pièce de bois refendue dans le sens de sa longueur, et travaillées sur une machine spéciale qui a enlevé le bois dont le métal doit occuper la place ; ces deux parties sont ensuite rapprochées et fixées par des boulons, passant au-dessous du rail. Ces pièces de bois peuvent être discontinues et former un système intermédiaire entre celui des longuerines et celui des supports en fonte isolés ; le joint à éclisses est son complément nécessaire. Un autre système de supports en fonte, que tout le monde a vu à l'exposition, et qui a fixé l'attention de plusieurs personnes, a pour objet de remplacer les dés en pierre ; il a été breveté au nom de M. Greave ; ces supports sont disposés en forme de cloche hémisphérique, et portent à la partie supérieure un coussinet venu de fonte, dans lequel le rail est assujetti au moyen d'un coin en bois comprimé, combiné avec un