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EN 1851.

CHEIVI1NS DE FER D' ANGLETERRE

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l'avantage de la grande largeur va également en diminuant, parce que le poids du remorqueur absorbe une plus grande partie de la puissance motrice, et la balance entre les deux systèmes a lieu pour l'inclinaison

rpehin9 4uraien.t pu être construites dans .des proportions très-convenables et ne le céder en rien pour le service des trains express aux machines du Çreat-Western , dans les limites que comporte la sé-

çle 1/170.

curité.

Les commissaires concluent de ces appréciations que, quel que soit l'inconvénient de la différence de largeur des voies, il y a lieu d' autoriser,la compagnie du Great-

de la voie de in1,455 me paraît être surtout la difficulté de construction des machines à marchandises. En effet,

Western à étendre son système d'Oxford à Birmingham, et à ne pas le restreindre dans les limites précédemment fixées par le parlement. Depuis cette époque les machines de la voie étroite ont reçu des améliorations qui leur permettent d'accom-

plir le travail dont les machines de la voie à grande largeur paraissaient seules capables; quoique celles-ci puissent également receyoir des modifications qui leur permettraient de conserver toujours une avance marquée sur leurs rivales, la question de vitesse 4'4 plus la même importance dans l'appréciation des conditions de largeur les plus convenables ; la résistance des rails restant 14 même, et les masses qu'il est prudent de remorquer devant être réduites au fur et à mesure que la vitesse devient plus considérable, on peut admettre que la voie étroite peut satisfaire aux nécessités actuelles de la circulation rapide et aux exigences de l'avenir aussi bien que la voie à grande largeur ; l'une donnera peut-être moins de facilité que l'autre pour rendre le mouvement des voitures aussi doux que possible, pour rendre la production de vapeur et la traction plus économiques,

mais on ne doit pas crnclre que la voie adoptée en France soit un obstacle absolu de la grande vitesse qui se çléveloppera encore dans des limites y a tout lieu de croire que si une largeur un peu plus très-étendug grande , celle de rn,fisr) par exemple avait été adoptée,

L'objection principale que peut soulever l'adoption

Va.ecouptement de six roues dans ces machines permettant d'utiliser tout leur poids pour l'adhérence, sans

surcharger quelques-uns des essieux d'une manière nuisible à la conservation de la voie, l'augmentation chaque jour croissante du trafic des voyageurs qui laisse moins d'intervalles pour le passage des trains à petite vitesse et l'augmentation du trafic des marchandises qui accroît en même temps le nombre de ces derniers trains, l'adoption de fortes inclinaisons sur beaucoup de chemins, etc., sont autant de circonstances qui permettent ou qui nécessitent l'emploi de machines trèspuissantes montées sur de grandes roues ; l'obligation de donner un grand diamètre aux roues motrices des machines à marchandises, lm,5o maintenant, sans doute ,6o ou plus dans un avenir plus ou moins rapproché, nécessite l'adoption de cylindres d'un très-grand diamètre, en même temps que l'économie de la puis, sance motrice exige des chaudières très-volumineuses.

Dans cet état de choses, les constructeurs sont fort gênés par le manque d'espace entre les roues, qui limite le diamètre des cylindres, la largeur du foyer et le diamètre du corps cylindrique de la chaudière ; on est obligé de recourir à des expédients pour trouver la place du mécanisme de distribution, pour augmenter la surface de chauffe, et enfin de compte on arrive à dpnner aux chaudières des hauteurs peu convenables;