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DU GNEISS DES VOSGES.

CALCAIRE SACCHAROÏDE

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rons d'Altenberg; enfin MM. de Leonhard (1), Al. Brongniart (2) le mentionnent dans le Kaisersthul , dans la Bohème, dans l'île d'Eubée et dans les îles de la Grèce ; MM. Boue, Macculboch et Necker de Saussure (3) dans l'Ecosse. Il y en a également dans les calcaires saccharoïdes de Suède, de Norwège, de Finlande. Il y en a surtout dans les calcaires saccharoïdes des Etats-Unis d'Amérique , du Massachusetts, du New -Jersey , et particulièrement dans un grand nombre de ceux de l'Etat de New-York, etc. Beaucoup des calcaires qui viennent d'être men..

tionnés contiennent aussi de la pyrosklérite; de plus, aux Etats-Unis , en Ecosse , en Scandinavie et notamment dans les gîtes célèbres de Sala, d'Aker (4), on retrouve tous les autres minéraux que j'ai signalés dans le calcaire saccharoïde des Vosges.

M. Silli man Jr. (5) a constaté que le gisement du phlogopite en Amérique est presque constamment le calcaire et accidentellement la dolomie. En Europe ce gisement est aussi le même; dans les Vosges cependant le calcaire dans lequel on trouve le phlo.

gopite et les autres minéraux à base de magnésie n'est jamais de la dolomie ; il ne contient même que peu de magnésie et quelquefois il n'en contient pas en quantité sensible à l'analyse, comme (i) Von Leonbard. Charakteristik der Felsarten, p. 252. (2) Al. Brongniart. Classification des roches, p. 95.

(5) Boué. Essai sur l'Ecosse. --Necker de Saussure

Voyage en Ecosse.

(4) Durocher. Annales des mines, 4 série, t. XV,

p. Mi.

Silliman 3r. American Journal, novembre

p. 579-582.

185o,

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cela a lieu pour le cal cane dii Chippal. j'ajouterai que la dolomie dans le gneiss de Mandray ne renferme aucun des minéraux à base de magnésie que j'ai signalés dans le calcaire du gneiss; d'après des renseignements que je dois à M. Car-. rière , cette dolomie forme d'ailleurs un filon dans le gneiss et par conséquent il n'est pas étonnant qu'elle n'ait aucun des caractères minéralogiques du calcaire saccharoïde dont, l'origine est différente et auquel elle doit être postérieure. Il importe cependant de remarquer que si la teneur en magnésie d'un calcaire saccharoïde est généralement indépendante de la quantité des divers minéraux à base de magnésie qui se sont développés clans ce calcaire lorsqu'il a pris sa structure saccharoïde, il est vraisemblable que cette teneur en magnésie, suivant qu'elle était plus ou moins grande, a influé sur la quantité des minéraux qui, comme la pyrosklérite, ont dû se développer ultérieurement et par voie de pseudomorphose.

Le calcaire saccharoïde du gneiss des Vosges

s'observe au Chippal, à Laveli ne , à Gemaingoutte, à Wisembach, à Sainte-Marie, -à Sainte - Croixaux-,Mines. Il est toujours complétement enve-

Gisement du calcaire saccharoïde des Vosges.

loppé par le gneiss dans lequel il forme des lambeaux irréguliers ou lenticulaires, tels que ceux

qui ont été signalés, dans la Scandinavie, par MM. Schéerer et Keilhau; il doit donc être considéré comme contemporain de ce gneiss dans le-

quel il est enclavé. Il ne passe d'ailleurs pas à un calcaire stratifié et fossilifère en sorte qu'il est difficile de déterminer son âge d'une manière . absolue. Il ré-suite en effet d'observations précises faites par

Age.