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DU GNEISS DES VOSGES.

CALCAIRE SACCII AndinE

du talc; mais lorsqu'il a été exposé à l'air ou lors-

qu'il se trouve à proximité de fissures par lesquelles l'eau peut s'infiltrer, il prendl'éclat propre

au mica, et en même temps une couleur jaune d'or, .jaune de miel, rougeâtre, rouge de cuivre ou brun tombac clair : cette couleur est d'autant plus foncée qu'il y a plus de protoxyde de fer combiné, et elle résulte évidemment d'une suroxydation de cet oxyde ou d'une rubéfaction pro. duite par une altération très-légère du mica. Sa densité est de... 2,746. Lorsqu'il est placé dans le polariscope d'Amici, on voit dans une certaine position deux courbes bien distinctes et de forme hyperbolique, dont les sommets sont cependant très-rapprochés. En faisant tourner la lamelle de mica soit à droite, soit à gauche, les sommets se rapprochent davantage, et les deux courbes se transforment peu à peu en deux droites perpendiculaires ou en une croix noire qui est au centre d'un système d'anneaux comme dans les cristaux à un axe; mais quoi qu'il en soit, il résulte de ce qui précède que le mica du calcaire saccharoïde est un mica à deux axes de double réfraction qui sont très-rapprochés. J'ai analysé un échantillon de ce mica qui était

en lamelles contournées; sa couleur verdâtre tirait légèrement sur le jaunâtre, mais elle n'avait pas encore passé au rouge. J'ai constaté que par calcination il perd sa transparence; il prend alors une couleur blanche éclatante et argentée. Au chalumeau il s'exfolie et il jette un vif éclat; il fond en un émail blanc, mais difficilement, et seulement sur les bords. Il ne donne rien de particulier avec le nitrate de cobalt.

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.11 s'attaque, et rn'èie avec fiicilité, par l'acide sulfurique ou par l'acide chlorhydrique; toutefois, comme il est très-difficile de porphyriser le mica, même après calcination, on obtient généralement .un petit résidu non attaqué, et j'ai préféré le décomposer par l'acide fluorhydrique.

J'ai reconnu que la dissolution provenant de l'attaque par l'acide sulfurique contenait le fer à l'état de protoxyde;c'est d'ailleurs ce qui était vraisemblable d'après la couleur verdâtre de ce mica. J'ai débarrassé les lamelles analysées de la petite quantité de carbonate de chaux qui les impré(bniait, en les traitant après calcination par de l'acide acétique faible.

J'ai dosé le fluor par le procédé de Berzelius

j'en ai trouvé très-peu.

J'ai déterminé la magnésie directement, et on peut voir, d'après l'analyse suivante, que la somme ,

des quantités dosées est à très-peu près égale à 100; résultat qui est, du reste, accidentel dans l'analyse d'un minéral aussi complexe que ce mica.

..... ..... 19,88 19,72 19,80.

Silice Alumine.

Protoxyde de fer..

Ce.Ko.

37;54 1,61

F/II.

Perte au feu.. .

0,70 30,32 »

0,22

Oxygène.

37,54

1,61

de manganèse. 010 010

Chaux. Magnésie. Sou'de.. Potasse Fluor

Moyenne.

»

».

1,61

0,70

0,367 0,022 0,197

30,32 11,734

1,00 7,17

1,00 7,17

»

0,22

1,51

. . .

Hop.

19,508 4 9,247 2

,792 3

0,256 1,216

1,51

Je n'ai pas obtenu une perte j 9 plus grande en

chauffant ce mica, dans un fourneau de calcination, que celle que j'avais obtenue en le chauffant (l'abord sur la lampé à alcool. Il est donc très-vrai-