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MINERAIS DE FER

chaux et de la magnésie qui restaient dans la liqueur, on y a ajouté du sulfhydrate d'ammoniaque; le précipité de sulfure de zinc a été recueilli sur un filtre, puis redissous dans de l'acide chlorhydrique; on a séparé l'excès de soufre et traité la dissolution par le carbonate de soude, en ayant soin de faire bouillir pour rendre le précipité grenu. Celui-ci recueilli sur un filtre a été calciné à une température élevée, et le zinc dosé à l'état d'oxyde. La chaux et la magnésie qui restaient

dans la dissolution filtrée ont été recueillies parle procédé décrit au commencement de cette notice, le sulfhydrate d'ammoniaque en excès ayant été au préalable détruit par l'acide chlorhydrique et le soufre séparé de la liqueur. Pour doser le char-

bon divisé que cette cadmie renfermait, nous

en avons attaqué deux grammes par

l'acide

chlorhydrique , et rapproché la dissolution. La matière non attaquée recueillie sur le filtre con-

tenant le sable, la silice et le charbon, nous l'avons fait sécher et pesée; puis, l'ayant grillée dans un creuset, nous avons déduit par différence le poids du charbon. Comme le plomb s'y trouve en petite quantité, nous avons pu nous servir de la liqueur filtrée pour précipiter le plomb par le .sulfate de potasse et contrôler ainsi les résultats que nous avions obtenus; nous avons continué le reste de l'analyse par le procédé déjà décrit. Nous nous sommes assurés que le zinc et le plomb étaient entièrement à l'état

d'oxydes , en attaquant deux grammes de la substance par l'acide nitrique et faisant évaporer. Le résidu calciné n'a pas sensiblement changé de poids. Nous avons aussi reconnu , par la dissolution

DE LA MOSELLE.

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de permanganate, que tout le fer est., dans la cadmie, à l'état de protoxyde. L'analyse nous a donné les résultats suivants Oxyde de zinc. Oxyde de plomb Protoxyde de fer. Chaux. Magnésie. Silice et sable. Charbon

o,885 0,012 0,047 0,011 traces. 0,027 0,007

0,989

Dans ce produit (l'art, le protoxyde de fer est

combiné avec l'oxyde de zinc, comme M. Berthier

l'a montré. Il provient probablement de quelques particules de minerai réduit entraînées par le vent des tuyères. Quant à la chaux, à la magnésie et à la silice, elles paraissent former une espèce de laitier dont les éléments sont empruntés au lit de fusion.

Minerai en rognons stratifiés clans les marnes

irisées. On a exploité de 1815 à 1824 dans les bois qui s'étendent surie territoire des communes d'Alzing, Brettnach , Velving et Valmunster, , Sud-Est de Bouzonville, un minerai en rognons aplatis formant des lits au milieu des marnes irisées. Ces lits se rencontrent sur une assez grande

hauteur, immédiatement au-dessous du grès qui

partage en deux étages à peu près égaux la formation du lieuper. Les rognons sont de couleur gris bleuâtre , rarement plus épais que la largeur de

la main; le fer y était primitivement à l'état de carbonate de protoxyde associé tantôt à de l'argile, tantôt à un calcaire dolomitique. Exposés au