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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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MINERAIS DE rER

quand nous prenions, au lieu de sulfite, des lames de zinc. La réduction dans ce dernier cas est longue , difficile et souvent inceenplète. L'emploi du permanganate de potasse est surtout précieux pour l'appréciation exacte des quantités de protoxyde contenues dans un minéral eu même temps que le peroxyde. Cette méthode est prompte et facile, tandis que les autres procédés exigent beaucoup de temps et une certaine habileté pratique.

Manganèse. Pour la détermination de ce mé-

tal, nous avons soumis le minerai à une opération spéciale. Comme il n'existait qu'en très- petite quantité, nous prenions au moins 5 grammes de minerai que nous faisions dissoudre dans de l'acide chlorhydrique. La dissolution était étendue de 3 à 400 grammes d'eau distillée froide et ensuite filtrée. Dans la liqueur filtrée, on versait de la dis. solution de carbonate d'ammoniaque jusqu'au moment où le mélange prenait une teinte brune ou qu'un léger précipité commençait à se montrer.

En faisant alors bouillir, la majeure partie de l'oxyde de fet se sépare. La petite portion qui reste dans la dissolution est aisément enlevée au moyen du succinate d'ammoniaque. On Miro et on isole le manganèse de la liqueur incolore par le sulfhydrate d'ammoniaque. On a dissous le sulfure de manganèse dans de l'acide chlorhydrique et dans cette dissolution on a. ajout&du car.

bonate, de soude. Le carbonate de manganèse produit a été recuilli sur un filtre, hW , séché et calciné. On a obtenu pour cette calcination de l'oxyde mangatio - manganique d'où l'on a tiré le Poids du métal.

DE LA MOSELLE.

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,icide phosphorique. Quand nous avons eu à rechercher le phosphore, nous avons toujours opéré sur 5 grammes de minerai bien pulvérisés auxquels nous ajoutions 20 grammes de carbonate de potasse pur. Le mélange était porté au rougeblanc pendant une heure dans un creuset de plafine couvert. Après le refroidissement du creuset, la matière qu'il contenait était dissoute clans l'eau distillée. On filtrait la dissolution et on la saturait par l'acide nitrique pur; on la faisait ensuite évaporer jusqu'à siccité pour séparer la silice. Le ré-

sidu était repris par l'eau et la solution filtrée. Cette solution sursaturée par l'ammoniaque fournissait des traces d'alumine. Dans la liqueur filtrée de nouveau et rendue légèrement acide par l'acide

nitrique, nous versions de l'aeétate neutre de plomb qui donnait lieu it un précipité blanc jaunâtre de phosphate de plomb. Nous nous assurions encore, comme contrôle, de l'existence de l'acide

phosphorique au moyen du sulfate de magnésie additionné de chlorure d'ammonium. Quand cet acide existait, nous obtenions constamment un précipité caractéristique de phosphate ammoniaco-magnésien.

Ce procédé, pour déceler de petites quantités d'acide phost)horique contenues clans les minerais de fer, nous a paru préférable à celui mis généralement en usage et qui consiste à traiter le minerai par le snlfhydrate d'ammoniaque, après l'avoir dissous dans l'acide chlorhydrique. Quelques mi-

nerais essayés par cette dernière méthode n'ont pas fourni d'acide phosphorique, tandis qu'ils en ont donné plus tard lorqu'ils furent exposés .à une hante température en présence du carbonate de potasse.

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