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MINERAIS DE rtat

-DE LA MOSELLE.

Moselle; l'autre a donné une description géologique détaillée des mines et des minières de fer de la partie occidentale du département( t ). Par suite de la communication du résultat de nos études, nous avons été conduits à penser qu'un travail d'ensemble comprenant l'analyse de tous les minerais de

ner ont toujours été facilement attaqués par l'acide chlorhydrique concentré. Nous ne les soumettions

à l'action de l'acide qu'après les avoir réduits en poudre très-fine. Nous avons presque constamment dosé l'eau et l'acide carbonique par la perte

que le minéral éprouvait, lorqu'il était porté an rouge-blanc dans un creuset de platine couvert. A cette haute température le sesquioxyde

fer reconnus ou exploités dans le département offri-

rait de l'intérêt, tant à raison de l'importance des usines qu'il renferme, qu'a cause de la variété des minerais qui s'y rencontrent. Ce travail offre donc une espèce de statistique chimique des minerais de fer de la Moselle dans laquelle sont comprises comme appendices, les analyses .de quelques produits accessoires des usines et celle d'un minerai de manganèse qui se trouve associé à un des gîtes ferrifères du département. Afin que l'on puisse connaître exactement la provenance des minerais qui ont été examinés et .établir une comparaison avec ceux qui se trouvent dans d'autres contrées, nous avons jugé à propos de décrire sommairement le gisement de chacun d'eux. Nous commençons par indiquer, en quelques mots, le procédé général d'analyse qui a été suivi; après quoi, nous donnerons les résultats de notre travail dans

autant d'articles séparés qu'il y a de

formation

ferrifères distinctes.

Analyse. Les procédés que nous avons suivis sont ceux généralement admis dans de pareilles recherches. Tous les minerais que nous avons eu à exarni(t) Le premier travail est inséré dans les mémoires de l'Académie de Metz ; le second dans les Annales des mines tome déjà cité,

de fer est ordinairement ramené à l'état d'oxyde magnétique. Outre la perte de l'eau et de l'acide carbonique, il y a donc encore pendant la calcination une perte d'oxygène dont il faut nécessairement tenir compte dans l'appréciation des résultats de l'analyse.

Dans quelques échantillons, nous avons dû 1,3

doser isolément l'acide carbonique, en recueillant ce gaz dans une dissolution de baryte soustraite à l'influence de l'air. La détermination des quantités de silice , d'alumine, d'oxyde de fer, de chaux et de 'magnésie avait lieu successivement dans la même Opération, en agissant le plus souvent sur deux grammes de substance. Ces deux grammes étaient introduits dans un petit ballon de verre et attaqués par l'acide chlorhydrique. On ne se servait d'acide chloro-

nitrique que lorsque le minerai renfermait du protoxyde de fer. L'action de l'acide était toujours secondée par une douce chaleur. Dès que la dissolution était terminée, on versait la liqueur dans une capsule de porcelaine et on la faisait évaporer jusqu a siccité, en ayant soin d'éviter les projections et de modérer la température vers la fin de l'évaporation. Le résidu contenu dans la capsule étant

refroidi, nous l'arrosions avec quelques gouttes d'acide chlorhydrique pour redissoudre la petite