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auPTinie D'UN CYLINDRE

ETC.

sucre reste appliqué contre le treillis métallique qui est placé à l'intérieur. ft,

Le cylindre est en fonte, il a om,80 de diamètre et o,3o de hauteur ; la paroi a om,006 d'épaisseur, avec une vitesse de 1.000 tours par minute; la force centrifuge exerce sur la paroi en fonte une tension égale à 4}`,67 par millimètre carré ; si la vitesse atteint 1.320 tours par minute; la tension devient

égale à 9',69 par millimètre carré; elle est presque équivalente à la résistance absolue que peut offrir la paroi en fonte. L'ingénieur en chef des mines du département du Nord qui a calculé la tension produite sur la paroi cylindrique par l'action de la force centrifuge, a conclu avec raison des résultats qu'il a obtenus, que l'appareil employé à Arleux était dangereux, et qu'il ne convenait pas d'employer la fonte pour des cylindres qui doivent être animés d'une aussi grande vitesse rotatoire. Les appareils de MM. Rolhs et Seing n'offrent point le même danger ; le cylindre est construit

en métal ductile; on l'a fait d'abord avec de la tôle, mais on y a renoncé parce que ce métal ne présente pas assez de résistance, on y a substitué de la tôle de fer. Il y a un grand nombre de ces appareils rotatoires établis dans les raffineries des environs de Paris; ils n'ont donné lieu à aucun accident. Le secrétaire de la commission des machines à vapeur, T. LORIEUX.

Si

ANALYSE D'un minerai d'antimoine de la province de Constantine; Par %I. E. CUMENGE, ingénieur des mines.

En faisant l'analyse d'un minerai d'antimoine en masse cristalline remis au bureau d'essai de fEcole des mines comme provenant des environs de Constantine, j'ai trouvé que la quantité d'antimoine métallique qu'il renferme ne correspond pas à la composition de l'oxyde d'antimoine Sb203,

minerai déjà connu dans la même province et analysé à l'Ecole des mines; il m'a semblé intéressant de rechercher directement la quantité

d'oxygène existant dans le minerai, afin de pouvoir juger s'il présente une composition définie. Pour arriver à ce but, j'ai employé un procédé de dosage indiqué par M. Ebelmen , et qui m'a paru donner des résultats exacts en ayant soin de prendre les précautions convenables. Le procédé consiste à rechercher la quantité de chlore que dégage un poids donné de bichromate de potasse en le traitant par l'acide chlorhydrique, puis à comparer cette quantité avec celle qui se dégage lorsqu'au même poids de bichromate on ajoute un poids connu du minerai oxydé que l'on veut analyser; si dans ce dernier cas la quantité de chlore est moindre, la différence aura été employée à faire passer l'oxyde à son maximum d'oxydation.

Le dosage du chlore se fait par le procédé Tome XX, 1851.

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