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EXPLOSION

D'UNE CHAUDIÈRE A VAPEUR.

correspond à cette surface est très-sensiblement 0, x 0,079 x 0,008. Prenons maintenant avant l'explosion, alors que l'épaisseur était encore dé

pas plus d'un millimètre d'épaisseur. Mais il y

om,or, une surface ayant la même longueur 0'1,79,

et cherchons quelle largeur elle doit avoir pour déterminer le même cube de métal ; cette largeur est

xo,ro 0,79 x0,008

0,79

0,01

0,08, c'est-à4lire plus

petite de 2 centimètres. Ce résultat est tout à fait d'accord avec celui fourni par l'observation. Ainsi l'allongement de la tôle et son amincissement paraissent en rapport l'un avec l'autre. Les calculs qui. précèdent, bien qu'ils ne :soient pas tout à fait rigoureux, nous semblent donc permettre de condure que la diminution d'épaisseur n'a pas été le résultat d'une détérioration antérieure à l'accident, qu'elle est simplement un des effets,produits par cet accident. A part la déchirure dont nous venons de faire la description , le générateur qui a éclaté ne présentait aucune lésion visible pour nous lors de notre visite du 1,7 décembre. Ce générateur était en effet encore entouré de sa maçonnerie, et par conséquent inaccessible dans les parties qu'il eût été intéressant d'examiner ; il avait été seulement légèrement déplacé par la force de réaction déterminée par l'explosion. Ainsi les orifices des tubes,

3, se trouvaient élevés et suspendus à CA au-dessus dela plaque de fonte ST qui les supportait d'abord et formait l'encadrement de la porte du fourneau.

fig.

.

La chaudière avait été nettoyée pour la dernière fois, nous a-t-on i assuré , le 28 octobre, ure.pen plus d'un ;mois avant l'accident; elle n'étaitepaii.

néantrioinseteM-sale 4intérieur, Ainsi ,..surela tôle fissuréei,,Pnerustation.laissée par -feanWavait

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avait en outre dans la chaudière une assez grande quantité de dépôt pulvérulent san§' adhérence avec le métal. Tels sont les faits constatés dans notre première visite de la fabriqué de sucre des, sieurs Lerner, Dupriez et Cle. Avec les éléments dont nous disposions, et en attendant que, la tôle'déchi rée ayant été séparée de h chaudière et retirée du fourneau, il nous fût possible d'examiner sa nature et l'état de sa surface externe, nous avons cherché à nous rendre compte des causes de l'explosion. Les deux soupapes de 'sûreté étaierit identiquement semblables. Lorsque nous avons votilu les

faire démonter, l'une d'elles, précisément celle qui se trouvait associée ii flotteur d'alarme , fig. 3;

était tellement adhérente sur 8ôn siége qu'il a été impossible de l'en détacher. Elle ne peitivait évidemment pas fotictitinner.

Chaque soupape avait un diamètre de croo plus que suffisant, eu égard au numéro 4 t/2 du timbre et à la surface de chauffe (45m.q.,655) ;Ede la chaudière. Les deux bras de chaque levier avaient respec-

tivement des longueurs de om,o75 et de 01,8 i5. Le rapport du plus petit au plu s grand était Le levier lui-même avait un poids de 4 kilograinnueS

et exerçait sur là soupape mie charge de 18,6,6 kilogrammes. Le poids suspendu à l'extrémité du levier était de 28 kilogrammes. Enfin chaque soupape pesait 1,75 kilogrammes. 11 est facile de déduire de ces éléments la pression à laquelle les soupapes devaient théorique* ment se lever :