.MTA0.MjYyNjU

De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
Aller à : navigation, rechercher

D'UNE CHAUDIÈRE A VAPEUR.

ment attribuer le peu de désordres matériels occasionnés par l'explosion. Les fig. 2, 3 et 4 représentent un des généra-

système Bourdon. La vapeur y était conduite var trois tubes adaptés directement sur les chaudières.

teurs et la disposition de son fourneau. La flamme

du foyer chauffait directement les bouilleurs et une partie de la _surface inférieure de la chaudière. Celte flamme et '1:eega z prdélülf

paSs'ai-eht ensuitellâiis un carneau situé à droite par

rappotl à un stbservateur qui regarderait par la porte Clu fotirri4u; ils léchaient en troisième lieu Je flanc gauche de la chaudière, et se rendaient enfin it la cheminée d'appel. Chaque générateur était muni de deux soupapes de sûreté, d'un flotteur ordinaire suspendu à une

chaîne enroulée sur une poulie, et d'un flotteur d'alarme réglé de manière à fonctionner dès que le niveau de l'eau à l'intérieur s'abaissait à 5 centimètres au-dessus de la partie la plus élevée des carneaux, autrement dit à 5 centimètres au-dessus

du plan horizontal passant par l'axe du générateur. Il n'existait ni robinets de jauge, ni tubes indicateurs du niveau de l'eau. Les trois chaudières communiquaient entre elles par un tuyau de prise de vapeur dont l'axe est représenté en projection sur la fig. par la ligne DE. Pour chacune de ces chaudières, le passage de la

vapeur dans le tuyau commun DE pouvait être intercepté au moyen d'une soupape spéciale manuvrée à la main. On avait donc la faculté de se servir., d'une chaudière seulement, ou d'en faire marcher, suivant les besoins, deux ou trois à la

,

14{1

55

EXPLOSION

54

L'alimentation de ces chaudières n'avait pas lieu d'une manière continue. L'eau envoyée par la pompe alimentaire de la machine arrivait dans un, tuyau FG, (fig. 1), susceptible d'être mis en coinmunication avec chaque générateur au moyen de soupapes analogues à celles de prise de vapeur. Ces soupapes habituellement fermées n'étaient ouvertes qu'au moment où on avait reconnu l'oppor-

tunité d'alimenter. Le mécanicien devait donc observer avec soin, pour chaque chaudière, les indications données par les flotteurs, et faire, én temps convenable la manoeuvre nécessaire pour introduire l'eau fournie par la machiné. Après ces détails préliminaires, nous arrivons aux faits particuliers à l'explosion. La chaudière qui a éclaté est celle H qui , dans le massif des fourneaux, occupait la position centrale. Aucun fragment de cette chaudière n'a été projeté; une seule des tôles qui la constituaient à

été déchirée et sur une partie seulement de sa largeur. Cette feuille, placée à la partie inférieure du corps principal du générateur; est la seconde après la calotte antérieure IK (fig. 5). Elle ,s'est fissurée exactement suivant l'arête inférieure dé sa courbure cylindrique, c'est-à-dire dans unedirection perpendiculaire -à celle du laminage :aelle a donc cédé dans le sens où elle offrait le pltes-de résistance, Cette tôle avait une largeur, totnit de

fois.

lm, 22; la déchirure commence à om, 21 du .bOt ti. le pins rapproché de la grille du fotirneau aft eï-114S8

Comme le tuyau commun de prise de vapeur avait un grand diamètre, orn,3o environ, on n'avait placé pour le service des trois générateurs qu'un seul manomètre. Ce manomètre était du

du plan vertical tangent au sommet;K; d lireioÀ) letteentérieurre IKIde la chaudière; elk,pi,é-semislune longuitMtotale de cryy9-. Ellif occupait dbe4, relativeménrau: foyer, la 'position ttimprise entre