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MACHINE D'EXTRACTION

instant les poids soulevés ont été représentés par les nombres 2422k et 2.203k, lesquels ont été équilibrés par l'action du contre-poids modifié, ainsi que nous l'avons dit plus haut. Le contre-poids est formé par une caisse en tôle c(Pl. 11, fig. 2 et Pl. VII, fig. 3, 4, 5), contenant des lingots de fonte d'un pends total de 2.000 kil. Cette caisse est suspendue au moyen d'une chaîne torse de longueur convenable à l'anneau a

qui correspond au bras de levier nul, celui qui correspond au moment où les deux parties de la chaîne également développées de chaque côté de la poulie se font équilibre. A partir de cette position , si l'arbrt7 tourne dans un sens quelconque, la chaîne torse s'enroule sur l'une des spirales , et le poids monte et desçend deux fois pendant une oscillation complète de l'appareil. Son mouvement a lien dans une fosse rectanfig. 7), dont gulaire f (Pl. .11,,fig. 2 et Pl. le grand axe horizontal est oblique par rapport à l'arbre de rotation des spirales. Pour empêcher les oscillations que ne manquerait pas de lui imprimer le double déplacement de la chaîne d'attache qui se fait parallèlement à l'arbre, et dans un sens perpendiculaire, la caisse est guidée dans son mouvement. A cet effet elle a été munie de deux roues à larges rebord r, r qui sont maintenues entre quatre rails parallèles deux à deux et distants entre eux d'une quantité égale au diamètre des jantes. La forme qu'affectent ces rails placés sur lès faces verticales des longs côtés de la fosse est déterminée

comme il suit. Considérant comme plane la spirale d'enroulement, et traçant dans leurs positions respectives les dix-huit rayons qui ont servi à la construire,

DE M. MERD.

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on amène dans une situation horizontale le dernier rayon n° 18, Pl. KII,fig. 1, et de son extrémité ou abaisse une verticale d'unelongueur arbitraire. On fait arriver ensuite successivement tous les rayons sur la même ligne horizontale, et de l'extrémité de chacun d'eux on abaisse une verticale sur laquelle on mesure, à partir de la naissance , la distance arbitraire primitivement adoptée , augmentée d'une longueur égale à l'arc de la courbe compris entre le premier rayon et celui que l'on considère. Le lieu de tous les points situés aux extrémités des verticales représente la courbe sur laquelle sont

maintenues les roues du chariot sollicité par la chaîne d'attache dans son mouvement autour de la spirale.

Il n'a pas été tenu compte du déplacement très-restreint de la chaîne dans le sens de l'arbre, on en a simplement atténué les effets, en plaçant l'axe du puits dans une position oblique sur l'arbre des spirales. Quatre rails sont ainsi symétriquement disposés de chaque côté de l'arbre. Nous terminerons ce qui se rapporte au contrepoids en faisant connaître qu'au moyen de la légère modification faite aux spirales vers leurs extrémités, nous sommes parvenus à diminuer son action, au commencement de chaque oscillation de manière à obtenir une mise en activité trèslente de la machine, qui a dispensé de faire fonctionner les cataractes dont le jeu entraînait une perte de temps assez notable. L'usage des chaînes de Vaucanson n'a pas reçu I 'approbation générale des hommes spéciaux ; ce-

pendant elles fonctionnent bien, et présentent surtout une solidité remarquable. L'emploi de crémaillères éviterait, j'en conviens, cet attirail