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MACUINE n'ExTaAcTioix

DE M. MÉ111;

Toutes ces conditions que nous avons jugées nécessaires à l'accomplissement d'un travail aussi variable que celui qui nous occupe, ont été obtenues au moyen de deux cataractes mues par la machine elle-même. Description des cataractes.

Nous avons dit plus haut qu'en inclinant plus ou moins les coulisses ménagées dans les disques B et C qui dirigent les tiges d'excentrique et communiquent le mouvement aux tiroirs de distribution , on arrivait à modifier l'introduction de la

vapeur, de façon à pouvoir régler à volonté la vitesse de la machine. Ce résultat est atteint par les dispositions qui suivent (1)

L'arbre T sur lequel est fixé le secteur STU qui reçoit le mouvement de la petite chaîne à la Vaucanson porte, outre le secteur STU etle levier TL (qui transmet à la tringle LG et au bras GE le mouvement de renversement de la coulisse),

un autre levier VW muni de deux boulets V, 114r, lesquels, en s'appuyant sur les tampons mo-

biles en bois qui surmontent les cataractes et dont ils suivent le mouvement, donnent graduellement à la coulisse l'inclinaison nécessaire.

Ce dernier levier est terminé par des poignées ou manettes qui servent à gouverner la machine. Cela posé, nous .allons voir comment agissent les cataractes.

Chacune d'elles se compose d'un corps de pompe avec piston plein renfermé dans une caisse (i) Les cataractes ont été supprimées comme compliquant sans nécessité le mécanisme. C'est, du reste, M. Méhu

lui-même qui a indiquéet réalisé cette suppression. (Voir

plus bas, page 57.)

C.

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en fonte N remplie d'eau ; le fond de la caisse est traversé par deux tiges en fer ii qui jouent dans des boîtes à étoupes (pour éviter les fuites d'eau) et servent à communiquer le mouvement aux pistons plongeurs K et K' des cataractes (Pl. PH, fig. r et 2). Pendant le mouvement ascendant du piston, l'eau contenue dans la caisse est aspirée parla soupape x (fig. 2) et remplit le vide qui tend à se produire dans le corps de pompe; dès que le piston a cessé d'être soulevé et qu'il tend à descendre

par son propre poids, la soupape x se ferme, et l'eau ne trouvant pas d'autre issue que l'ouverture conique Z en partie obstruée par un robinet, s'écoule lentement et donne au piston plongeur un mouvement descendant, pinson moins rapide, au gré du mécanicien, attendu que la vis S est à sa disposition, et qu'il peut, en la tournant, soulever

plus ou moins le tampon , et accélérer ou diminuer la sortie de l'eau; on obtient ainsi, par ce mouvement, le moyen de régler l'amplitude de la course des boulets, et de faire varier la distribution de vapeur, de façon à ralentir ou à augmenter, par intervalles , la vitesse de l'appareil. En effet, si on suppose le moment où l'appareil est sur le point de terminer une oscillation et de commencer celle qui doit soulever les charges, le plongeur K de la cataracte Y vient de fonctionner, et la machine ralentit pour enlever douce-

ment les chariots vides; le renversement de la

vapeur a lieu, et une oscillation nouvelle va commencer, les chariots vides vont descendre pendant que les chariots pleins vont monter. La fig. 1, P1.171", représenté la disposition des cataractes dans cette position de l'appareil, et au moment où le renflement R' de la chaîne de renversement