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MACHINE D'EXTRACTION

DE M. MÉRU.

férieur, celui de 166 mètres , ayant sa trappe fermée , celle supérieure est ouverte et empêche le chargeur du niveau de 135 mètres d'introduire ses

manière le personnel du jour est averti de l'arrivée de chaque chariot. (Voir Pl. Il, fig. i la sonnette V, mise en mouvement par le taquet a relié à la sonnette par le fil de fer YZ.) A l'orifice du puits, l'étage supérieur de l'appareil se compose d'une porte double B,B qui tourne autour d'un axe I, et peut fermer indistinctement les deux côtés, montant ou descendant ; un poids E, fixé sur le même arbre I, est disposé

chariots dans l'appareil, tandis que celui de

Trappes de descente.

166 mètres expédie tout ce qu'il y a de charbon à sa disposition. Ce travail fait, et une fois le dernier chariot arrivé au-dessus de 135 mètres, il appuie sur son levier F, chargé d'un contre-poids p, qui équilibre une partie de la charge et maintient les trappes en place. La trappe n s'ouvre, et interdit tout envoi à son tour ; tandis que la trappe m, en se fermant, met en mouvement une sonnette pour prévenir le chargeur de 135 mètres qu'il peut expédier ses chariots de charbon; par ce moyen, tout accident est rendu impossible, chaque chargeur étant forcé d'obéir à cette manuvre. Du côté de la descente il existe également une trappe à chacun des niveaux (m',

1),

mais elles ne sont pas reliées l'une à l'autre, celle du fond est constamment fermée pour recevoir les chariots qui ne sont pas arrêtés à l'étage supérieur. Les trappes du côté de la descente sont inclinées (d'environ 2 centimètres par mètre) pour que le chariot, en s'y déposant, se mette en mouvement et s'échappe de lui-même de l'appareil pour se rendre à une assez grande distance, d'où il est ensuite pris par les chargeurs. Du côté montant, la trappe est inclinée en sens inverse, de manière à maintenir, au contraire, le chariot dans l'appareil. La manoeuvre des chariots pour leur réception au jour se fait d'une manière aussi simple et aussi

facile : leur arrivée est d'abord signalée par mi coup de sonnette que le chariot donne lui-même en atteignant les taquets du dernier étage; de cette

,

pour que le côté montant soit le plus lourd et tende toujours à se fermer, tandis que le côté

descendant reste toujours ouvert. En arrivant au jour, le chariot montant 0 rencontre sur son passage dans le compartiment où il est en mouvement, à 8 mètres environ de l'orifice du puits, le levier J (ponctué sur la fi'. le soulève, et par le moyen de la tringle K, faire un quart de tour à la porte BB et au secteur en fonte H, calé sur le prolongement de l'arbre I, qui porte une encoche recevant le rochet R, pour maintenir la porte ouverte et donner passage au chariot. Le chariot, une fois passé, rencontre le ,

levier s, dont la tringle u, qu'il fait mouvoir,

décroche le secteur ; la porte, abandonnée à ellemême et sollicitée par le poids E, s'abat pour fermer le passage au chariot qui va descendre et se reposer sur elle et sur un chemin de fer assez incliné pour lui permettre de s'échapper seul de l'appareil. Les chariots pleins sont ensuite conduits à quelques mètres de là, pour être déversés dans les wagons du chemin de fer d'Anzin à Denain , au moyen

d'un culbuteur W (Pl. Hf,/7g. 5) (r).

(i) Ce culbuteur a été décrit par M. Combes dans son Traité d'exploitation, tome III, pages 281 et 282. Tome XX , 1851.