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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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MACHINE D'EXTRACTION

DE M. MÉHU.

deux oscillations ; les ouvriers trouvent donc ainsi dans cet intervalle le temps de descendre et de remonter sans entraver l'extraction. Néanmoins, des échelles sont établies derrière

quatre heures dans les travaux; elles donnent dix à douze coups de piston par minute.

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les tirants de la remonte et du côté des pompes, afin de les visiter de temps en temps, et d'offrir aux ouvriers qui restent après le travail de l'appareil un moyen de sortir de la mine. De l'épuisement des eaux.

Nous avons dit plus haut qu'en même temps que l'extraction, l'appareil fait l'épuisement des eaux; pour cela les quatre tirants descendent jusqu'à la profondeur de 200 mètres; un peu audessus se trouvent établies deux poulies, sur lesquelles passent deux cordes plates, faisant fonctions

de cordes de retenue reliées avec les tirants. Ces cordes se tendent par des vis de rappel et impriment par le jeu des tirants T et T' un mouvement

de rotation aux poulies qui sont calées sur un même arbre à manivelle. Cette manivelle fait mouvoir une tige verticale, qui porte le piston plongeur d'une pompe foulante de toc) mètres de haut et de om,16 de diamètre : à cette tige est attelée une pompe élévatoire de 25 mètres, qui va chercher les eaux au fond du puisard pour les verser dans un bassin

qui alimente la pompe foulante, et élève ainsi l'eau à une hauteur totale de 125 mètres, pour la verser dans une galerie d'écoulement pratiquée à 95 mètres du jour, qui est en communication avec

la machine d'épuisement la Vedette, située à ro mètres de là. Ces pompes, qui fonctionnent bien , débarrassent la mine , en moins de six heures de marche, de 35o hectolitres d'eau, qui arrivent en vingt-

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Nous terminerons la description de cet appareil Entrée et sortie en indiquant les manoeuvres à exécuter pour y in- d" chari°' de

troduire ou pour en retirer les chariots. Nous avons dit qu'il y a deux places d'accrochage à deux niveaux différents, à 135 mètres

et l'autre à 166 mètres de profondeur

PL II)(1).

(fig.

i,

A chacun de ces niveaux sont des portes ou trappes qui peuvent tourner autour d'un axe , et se manoeuvrent au moyen d'un levier en fer F de manière à ouvrir et fermer le passage des

chariots.

Les trappes sont munies de rails qui font suite à ceux des chemins de fer des galeries d'exploitation, et les chariots venant des tailles sont poussés sur

les trappes dans l'intervalle de deux oscillations. Lorsqu'une trappe est ouverte elle s'ellàce complétement des guides, qui forment la gaine pour le

passage des chariots ( niveau de 135 mètres

trappe m), et afin d'éviter la confusion qui pour-

rait résulter du défaut d'entente du personnel pour la manoeuvre de ces trappes, et empêcher que deux chariots ne se trouvent en même temps sur le même étage, nous avons réuni et rendu solidaires les deux trappes superposées, par deux tringles qui marient les cieux leviers F et F', de manière qu'un chef chargeur placé au niveau in(1) Aujourd'hui les travaux développés par ces deux étages ne fournissant pas assez de charbon, on établit un troisième niveau d'exploitation à 2115 mètres de profondeur.

Trappes de remonte.