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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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.fig. 8, entre la grille et la maçonnerie MM de

la chauffe , des espaces ce', cc' séparés de la grille

par des plaques de fonte verticale H', H'; l'air

entre clans ces conduites, s'échauffe au contact des, plaques, et par des canaux il se rend, à travers la, maçonnerie, à l'espace O. De là il passe sur la sole et brûle vers B les gaz qui arrivent par un con-

duit KK'. Le but qu'on s'est proposé a été d'obtenir sur la sole une haute température concentrée vers le milieu de la sole à peu près. Or on sait que l'emploi des gaz combustibles exige certaines précautions : ainsi, autant que possible, il faut pouvoir régler le courant d'air destiné à brûler ces gaz; c'est ce qu'on ne pourra pas faire ici où l'on dispose seulement d'un courant d'air naturel. D'un autre côté , la longueur BK du rampant, où l'air doit se brasser avec les gaz venant de la chauffe, n'est peut-être pas assez grande pour que le mélange se fasse- bien complétement. N'ayant pas obtenu les résultats d'économie qu'on Four â réverbère attendait, on a construit séparément le générateur avec générateur à gaz séparé,

DU IVIA NSFELD.

TRAITEMENT DES SCHISTES CUIVREUX

et le réverbère . Dans une espèce de cubilot brûle directement le combustible accumulé sur

une grande hauteur. Les gaz combustibles qui en sortent sont amenés clans une caisse en fonte placée en avant de la sole où sont aussi disposées sept tuyères qui lancent du vent chaud destiné à la combustion des gaz. Les gaz et l'air chaud sont bien mélangés avant d'arriver sur la sole , et la

combustion a lieu complétement à peu près au tiers de la longueur de la sole. C'est vers ce point que deux tuyères placées sur le côté de la sole lan-

cent l'air nécessaire aux réactions de l'affinage et du raffinage.

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Un des inconvénients de cet appareil, c'est sa grande complication ; il y a souvent des réparations à faire. Les frais de premier établissement sont considérables. De plus, la combustion du charbon dans cette espèce de cubilot le détruit rapidement, surtout un peu au-dessus de la grille où la température est très-élevée. Bref, les essais faits avec cet appareil n'ont pas répondu à ce qu'on attendait. On espérait pouvoir ne brûler dans le générateur que des menus combustibles; mais il faut au contraire charger du combustible de bonne qualité pour avoir un courant régulier de gaz combustibles Pour ce qui est du travail d'affinage du cuivre noir dans ces fours à réverbère, on en est satisfait d'abord au point de vue économique, nous l'avons déjà dit, mais aussi eu égard à la nature du cuivre produit. Le cuivre qui provient du petit foyer, non-seulement n'est pas malléable et retient toujours de l'oxvdule de cuivre, mais il tient encore du soufre. Au contraire, celui qui vient des fours à réverbère est très-pur et propre à tous les usages. Le départ du soufre doit être plus completau réverbère qu'au

petit foyer. Dans celui-ci, en effet, l'action oxydante ne se fait guère sentir qu'à la surface du bain , et l'épaisseur du bain étant plus grande qu'au réverbère, le travail de l'affinage doit se Lire moins rapidement et aussi moins complétem en t.

Quant aux détails du travail aux réverbère, il

nous suffira de dire qu'ils sont les mêmes que dans

la dixième et dernière opération de la méthode galloise. Seulement, les fours du Mansfeld sont moins gra n ds que les fours anglais. Ainsi on charge

Travail d'affinage

dans les fours à réverbère précédents.