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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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TRAITEMENT DES SCHISTES CUIVREUX

DU MANSFELD.

veaux, qui procurent d'abord de grandes économies comme matières premières, et qui, en ré-

on les rassemble en tas dans les greniers de l'extraction ou de la fusion. Ils se dessèchent là trèsempiétement et on les peut alors introduire dans les lits de fusion. Les autres matières premières

66o procédés la rpréférenceméthode

d'amalgamation. sultat final , au lieu de laisser clans les résidus de

5 à 9 p. too de l'argent contenu, n'en laissent que

de ï à 5 p. 100.

5 II. Fonte pour cuivre noir. Traitement

Les résidus doivent contenir tout le cuivre et

des résidus pour tout le fer des ma ttes soumises à l'extraction. cuivre noir. Dans le procédé Augustin, ces deux métaux sont,

dans les résidus, à l'état d'oxydes; mais , dans le procédé ZiervocrPel' l'eau vitriolique qui passe sur

les résidus y laisse toujours un peu de sulfate de cuivre; pourtant , la plus grande partie du cuivre y est encore à l'état d'oxyde. C'est l'état auquel un grillage c't mort amène une matte cuivreuse qu'on veut immédiatement traiter pour cuivre noir; on voit donc que, comme nous l'avions annoncé, le travail de l'extraction par les procédés nouveaux ne complique pas le traitement pour cuivre. Au

lieu de grillages à cinq et six feux qu'on serait obligé de faire avant de fondre pour cuivre noir, on grille en une seule fois ; seulement, on lave le

produit du grillage avec un dissolvant des sels d'argent, après quoi les résidus sont prêts à la fuDesséchements sion. Voici leur mode de traitement dans le proet pétrissage des cédé Ziervogel : On les amoncelle en tas coniques résidus. sur des aires placées en général au premier étage. On les laisse ainsi s'égoutter pendant un temps plus

ou moins long suivant l'état de la température. Ils sont ensuite pétris avec Io p. Ioo en poids d'un argile renfermant environ 5o à 6o p. too de silice et 4o p. tao d'alumine. Avec ce mélange, on fait des boulettes de la grosseur du poing et

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sont

sable tiré des formations triasiques voi- Autres

sines de l'usine et qu'on se procure à très-bon marché, c'est du quartz à peu près pur

matières

,Per,eanel'o'fl,.

2° Des scories provenant des haldes anciennes où sont accumulées les scories siliceuses de la fonte crue;

3° Dans le procédé Augustin , on introduisait de plus du gypse dans les lins de fusion : ce réactif agissait doublement 10 par sa chaux qui donnait plus de fusibilité à la scorie; 20 par le soufre provenant de la décomposition de l'acide sulfurique; ce soufre du lit de fusion produisait un peu de matte qui réagissait constamment la scorie pour lui enlever le cuivre qui tendait à s'y introduire; cet élément se trouvant à l'état d'oxyde, a une grande tendance à entrer dans la scorie, et la production d'une matte mince ou Dwlnstein est toujours désirable pour éviter les pertes en métal. La faible proportion de sulfate S,L1

de cuivre qui reste dans les résidus Ziervogel sert à la production de cette matte mince et on n'a pas besoin d'introduire de gypse qui devait toujours coûter assez cher. La fusion se fait dans de petits fourneaux de 4`°,1 25 de haut et du nouveau modèle. Ils n'ont qu'une tuyère et marchent à l'air froid. On avait voulu travailler à l'air chaud, niais, comme on devait s'y attendre, les scories devinrent tout de suite rouges et beaucoup plus riches en cuivre. On lance dans ces fourneaux de 4 à 5 mètres cubes Tome XX, 1851.

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Fourneaux employés.