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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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TRAITEMENT DES SCHISTES CUIVREUX 654 précipité se rassemble en couches au-dessus de la ferraille.

Quant au chlorure de fer qui passe, il va se décomposer en ocre, à l'air libre, dans les canaux acz' qui amènent les eaux aui bassins G,G. Des pompes P, P les élèvent de nouveau aux bas-

sins I, I, où elles reservent aux opérations suivantes.

Au-dessus des cuves de précipitation, on dispose des disques en bois percés de trous qui divisent la solution et la répandent sur toute la largeur des cuves à la fois.

On verra sur le plan fi,. 2 qu'il y a trois rangées semblables dé cuvés de 'précipitation. Les rigoles qui amènent les eaux des unes dans les autres étant mobiles, on peut ainsi , pendant qu'on vide les cuves d'une rangée , faire passer les eaux sur les autres. Temps Les tonnes à mattes A, A contiennent de 5 sel et quantité de nécessaires

pour dissoudre tout l'argent d'une tonne.

à 6 quintaux de matte chlorurée. En faisant passer la dissolution salinc quatorze à quinze heures, on leur enlève tout le chlorure d'argent qu'elles renfermaient , et une lame de cuivre placée clans les dernières liqueurs cjui passent ne doit plus

donner de précipité. De même à la sortie des caisses 0 et 0' les eaux ne donnent plus de précipité sensible d'argeht par le cuivré. On emploie environ 3 mètres cubes de dissolution saline pour enlever tout l'argent d'un tonneau. La solution saline ne saurait avoir une teneur supérieure à celle indiquée plus haut, car on aurait à craindre que par suite de la longueur des

conduits à parcourir, la température des eaux baissant, le sel se déposât dans les rigoles en retenant alors du chlorure d'argent qui serait perdu.

DU MANSFELD.

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Quand on a .fait passer la dissolution saline assez longtemps sur les tonnes A, A , on les vide et on les lave à l'eau chaude. Leurs résidus ou ruckstânde tombent par un conduit 7 de l'étage supérieur à un réservoir K, d'où on les extrait ensuite polir les préparer à la fusion. Par le procédé Augustin bien conduit, on estime

que les résidus ne retiennent pas plus de 2 à 3

Richesse des résidus

en argent.

p. loo de l'argent contenu dans les mattes. Ce résultat 'toutefois ne s'obtient qu'en conduisant le travail , et surtout le grillage, avec les plus grandes précautions; indiquons les principales difficultés de ce travail. Pour des mattes pures et de composition sim-

pie, commeMansfeld où elles ne contiennent guère que soufre , fer, cuivre et zinc, le grillage ne présente pas les Mêmes difficultés que dans le cas où avec les éléments précédents on trouve encore du plomb, coinme à Freiberg. En effet, les flattes plombeuses ont une tendance très-grande à s'agglomérer et à se durcir au grillage, et sans des

précautions très-grandes, la chioruration de l'argent Se fera difficilement, et les résidus en retiendront beaucoup. D'un autre côté, le sulfate de plomb qui se forme pendant le grillage ne se décompose pas comme ceux de fer et de cuivre. Il se formera donc du chlorure de plomb en même temps que du chlorure d'argent. Ils seront ensuite tous deux entraînés par la dissolution saline; mais

le chlorure de plomb, moins soluble que l'autre, se déposera facilement en aiguilles cristallines clans

les conduits, et il y aura certainement un peu de chlorure d'argent et dé chlorure de sodium précipité avec ces aiguilles cristallisées. L'argent précipité plus loin par le cuivre ne sera pas non plus

dir)%ci Eté'édi'ée

Augustin.