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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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TRAITEMENT DES SCHISTES CUIVREUX

DU M ANSFELD.

type. Leur usage devenant de plus en plus res.

l'ébranlement de la maçonnerie. La construction

treint, nous n'insistons pas, et nous donnerons, au contraire , quelques détails sur les nouveaux fours

offre quelque chose d'analogue avec celle des hauts

qu'on trouve à Mittelhütte , Creuzhütte , Silberhütte, etc. Les fig. i et 2 (Pl. XVIII) se rapportent à un fourneau des usines de Mansfeld; ceux de Mit-

telhütte n'en diffèrent que quelques variations des dimensions et notamment de la hauteur. Le profil est toujours formé par deux troncs de cône apposés par leurs grandes bases. Toute la partie située au-dessus de l'ouvrage est à section horizontale circulaire; l'ouvrage et le creuset sont

à section trapézoïdale. Le premier effet de ce profil est une grande régularité dans le travail, et comme conséquence, une plus grande rapidité dans le passage des charges au four. L'aug-

mentation des dimensions s'est faite surtout dans le sens horizontal ; les figures montrent qu'en effet les diamètres au gueulard, au ventre, aux étalages, sont plus considérables que dans les anciens fours ; il en résulte que, pendant le même temps et avec le même personnel , on passe une plus grande quantité du lit de fusion ; il y a moins de chaleur perdue, et, par conséquent, on trouve à la fois économie de combustible et de main-

d'oeuvre. La hauteur des fours est ce qui influe directement sur la quantité de chaleur sensible emportée par les gaz à leur sortie du four; avec une hauteur comprise entre les limites indiquées dans les figures, on marche à gueulard obscur, et la température des gaz à leur sortie ne dépasse guère 2000 à 3000 centigrades. Quant à la construction de ces fours, l'augmentation de dimensions exige un massif plus considérable; on doit, dès lors, se prémunir contre

fourneaux à fer. Entre le massif intérieur réfractaire et le massif extérieur en briques ordinaires ou

en grès du pays, il y a un espace rempli de sable ou de mêmes fragments de briques; il y a là un passage facile pour la vapeur d'eau qui s'y rend et en sort par des canaux pratiqués dans le massif extérieur.

La partie du massif intérieur, comprise entre

le fond et les étalages, est encore en grès siliceux, et la partie supérieure en briques réfractaires. Le fond est formé par la pierre de grès A, et le four

est fermé sur le devant par la pierre A'; toutes dispositions qui, comme celle des avant-bassins, sont les mêmes qu'à Sangerhausen. Nous ajoute-

rons seulement un mot relatif à ces bassins de réception. Ces deux cavités sont percées dans le sol même de l'usine auprès de la poitrine ; le sol se compose d'une poussière argilo-sableuse mélangée de poussière charbonneuse, de sorte que sa nature tient de celle des brasques ordinaires ; mais dans certains cas, cette brasque ne paraît pas assez Construction des solide. Ainsi , quand, comme à Mittelhütte et à

Obereliiitte, mais surtout à Kupfer Kammertütte, les minerais tiennent une forte proportion de

zinc, il y a toujours infiltration de la matte à

travers les parois des avant-bassins ; de sorte qu'on ne peut retirer la matte qu'en soulevant avec elle

une grande partie de la brasque. Il faut alors avant de porter la matte aux opérations subsé-

quentes, lui faire subir un cassage et un triage qui sépare la matte et la brasque; de là enfin des frais

extraordinaires qu'on parviendrait, peut-être, à

avant-bassins.