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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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ÉTUDES.

Suit US PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.

Ce n'est que pour les poussières et les parcelles aplaties ou fibreuses que ce procédé serait incomplet, et comme, avec tout autre procédé, les poussières donnent également des résultats qui laissent

à 45 secondes au plus, moins de 5o secondes à coup sûr, pour tomber dé s mètre dans un liquide qui aurait pour densité une densité un peu supérieure à celle de la houille pure. ..De cette circonstance on peut , ce semble déduire un moyen d'essai extrêmement facile pour constater la proportion de matières pierreuses ou pyriteuses qu'un combustible minéral peut contenir. La densité de ces matières étant considérablement.'pl us grande que celle des combustibles purs les plus denses, il suffirait d'agiter le combustible à essayer avec une quantité convenable d'un liquide de densité égale ou même un peu supérieure à celle du combustible, pour que, en moins d'une minute, la majeure partie des impuretés se trouvât séparée, par précipitation au fônd du vase qui contiendraitle mélange. On les retirait pour les examiner et les mesurer par rapport à la quantité de matière brute soumise à l'essai. La précipitation des impuretés serait indépendante de toute condition de calibre et de forme; il serait donc inutile, pour cet essai, de classer préalablement le combustible et de l'amener à un état de division déterminé. Le degré de grosseur des fragments dont le mélange à essayer devrait se composer serait exclusivement

beaucoup à désirer, on peut conclure en second lieu, que, quelque système de lavage 'qu'on ait. en vue, il convient toujours, dans le broyage des minerais, de mettre tous ses soins à produire le moins de fin possible. Quant à ce qui est des paillettes très-minces, le mode de broyage n'est sans doute pas sans influence

Nouveau moyen appat;easbsai

combustibles minéraux.

sur leur production, mais elle dépend, avant tout, de la structure des matières et il faut reconnaître que la plupart des procédés anciens présentent, pour leur séparation , des ressources qui manquent totalement à la précipitation libre. Le tableau N° V donne pour la houille déposée sur les dissolutions salines des résultats qui méritent de fixer l'attention. Comme on pouvait s'y attendre, la houille dont

la densité était égale à 1.27 tombait très-lentement clans la dissolution du sel marin à densité égale à 1.21 et flottait sur la dissolution de sulfate de zinc dont la densité montait à 1.5o; le quartz au contraire, dans les mêmes circonstances, tombait avec une vitesse assez grande encore. On peut

estimer cette vitesse à 6 ou 12" par mètre pour tes sables compris entre les n" I et II, et pour un liquide qui aurait à peu près la densité de la houille. Cette vitesse du quartz est moins grande de

1/5 environ que celle du même quartz dans l'eau ordinaire. Si la même proportion subsiste pour le ralentissement de chute propre aux sables tins de la même substance analogues aux n" V et VI de

notre tableau n° IV ces sables mettraient de 10

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subordonné à la condition de détruire l'adhérence qui existe clans les fragments d'un certain volume entre le combustible et les matières étrangères. Mais, comme celles-ci peuvent être amenées sans inconvénient à l'état de finesse de nos sables les plus fins, il serait probablement bon de concasser à l'état de fine grenaille ou de sable moyen, sans tamisage, l'ensemble des prises d'essais dont on voudrait constater la pureté, au moyen de la pré-