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ÉTLDES

s'agit, bien que pour ces trois séries le volume moven des 'grains précipités varie de 45 à L'influence du calibre n'a reparu q ne pour la quatrième série, dont le volume moyen diffère du volume moyen des grains de la série qui la précède dans le rapport de 5o à Io. Il y a donc lieu de croire qu'en ceci c'est moins le

calibre que la forme qui agit. En effet, déjà nous avons eu lieu d'établir que les grains de notre pyrite étaient plus rapprochés de la forme spbérique que les grains de galène; mais cette disposition paraît cesser au-dessous d'un certain état de grosseur voisin des sables de la quatrième classe du tableau L:e 1V. De même nous savons que plus

notre galène était divisée plus elle donnait lieu à des grains aplatis, forme que notre quartz affectait volontiers pour tous les calibres. Ces différentes

circonstances me sembleraient devoir conduire à cette au tre conclusion , qui comprendrait la première , à savoir : que la résistance due à la densité du liquide ambiant est d'autant plus grande que la forme des grains est moins concentrée.

Pour notre quartz rubané, qui représente la forme la moins concentrée, les temps de chute

dans un milieu une fois et demie aussi dense que l'eau sont moyennement doublés pour les différents calibres , tandis que pour la galène ils ne sont augmentés que de /3 environ pour les gros

sables et de 3/1 à gito pour les sables fiuS. Par conséquent, pour les lamelles, ces temps de chute seraient probablement au moins doublés comme pour notre quartz et cela sans doute indépendamment, du calibre des grains, comme pour le plomb de chasse. La conséquence pratique de S différents faits qui

suR LES PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.

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viennent d'être exposés est que si Von pouvait considérer l'action réciproque de plusieurs grains qui

se précipitent ensemble comme de nature à engendrer une résistance au mouvement analogue à celle qui naîtrait d'un accroissement de densité du liquide ambiant, cette résistance serait plus prononcée pour les substances les moins denses et d'autant plus que la densité 'du liquide serait plus grande, ce qui favoriserait la séparation des substances métalliques d'avec leurs gangues : mais que cet effet mile cesserait pour celles de ces sub-

stances métalliques qui se présenteraient sous forme de fibres, d'écailles, de lamelles ou de paillettes, circonstances plus fréquentes parmi les

sables fins que parmi les gros sables et les grenailles.

Ainsi, de quelque ,façon que l'on considère l'effet des réactions indirectes, on arrive toujours

à ce même résultat que, par rapport aux grenailles et aux sables, ces réactions ne paraissent pas capables de rendre la séparation des minéraux plus difficile qu'on ne l'inférerait des expériences faites sur des grains isolés.

Nous pouvons donc maintenir sans restriction le résumé que nous avons donné; en son lieu, des effets à attendre de la précipitation libre par rapport à la séparation des différentes substances qui ont été l'objet de nos recherches, savoir : que, re-

lativement aux grenailles et aux sables, un procédé fondé sur la précipitation libre promettrait de n'être pas inférieur aux procédés ordinaires. Il semblerait même devoir être parfait par rapport à des substances aussi différentes par leur densité et leur structure que la galène et le quartz Ou que le quartz et la houille.

Conclusion défluilive.