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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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ÉTUDES 566 rait les matières à séparer ; mais là encore cet effet serait moins prononcé qu'il ne l'était dans notre petit tube pour les grenailles de calibre le A, parce que, dans un travail en grand les grains ne pourraient rencontrer et heurter une paroi rigide que d'un côté et sur une très-petite partie de leur contour. Du reste , l'effet général des réactions dont nous nous occupons serait favorable, de toute façon, à la séparation des matières métalliques d'avec leurs gangues , aussi bien an milieu de la colonne à pré-

cipitation qu'à sa périphérie , et s'il arrivait qu'au voisinage des parois intérieures, lé double effet du rapprochement. des grains et du rapprochement de ces parois donnât lieu à une différence entre les temps de chute plus grande qu'au milieu de la colonne où l'effet serait simple , il suffirait, pour rétablir l'uniformité, de projeter une plus grande épaisseur de matière au milieu de la colonne que sur le bord. On va voir que l'hypothèse de l'accroissement de densité du milieu ambiant 'conduit à. des résultats tout aussi concluants à l'égard des grenailles et des sables. Ce n'est que pour les matières'Inétal. ligues en paillettes que l'accroissement de densité

t.

du liquide serait un obstacle de plus à la séparation. 11 y a tout lieu de croire d'ailleurs qu'à cet égard le rapprochement des parois du tube aurait, de

son côté, le même effet. Influence de l'accroissement de densité

du liquide

sur les temps de chute.

D'après les principes énoncés au commencement

de ce mémoire les 'vitesses d'un même corps tebant au milieu de liquides de densités différentes doivent être entre elles en raison inverse des racines carrées des densités de ces liquides. Si donc on représente par ioo la durée de chute

SUR LES PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.

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d'une substance dans l'eau ordinaire, on devrait avoir i i o pour la durée de chute de la même substance dans la dissolution du sel marin dont je inc

suis servi, et 123 pour la durée de chute dans

notre dissolution de sulfate de zinc, deux dissolutions dont les densités sont indiquées dans le ta-

bleau n° V, ainsi que celles des substances mises en expérience. Au lieu de !. Io, nous avons eu De io7 à 126 pour la galène, moyennement. . 114 De io9 à 123 pour la pyrite, 117 De 113 à 1.9 pour le quartz, id. . 115

Au lieu de 123, nous avons eu De 1275 142 pour le plomb granulé, moyennement. De 129 à 169 pour la galène iii. . . . De 146 à 161 pour la pyrite, id. . . De 155 à 203 pour le quartz, id. . . .

133 149 151

'77

Ces résultats 'permettent de dire que la dissolution de sel marin , comparée à l'eau, a pleinement confirmé notre formule pour la galène, la pyrite

et le quartz. Il semble toutefois qu'au lieu (l'être absolument, indépendântes de la densité du corps et de la grosseur des grains conformément aux indications dela formule, la résistance relative à l'accroissement de densité du fluide montre une légère tendance à croître à mesure que ces éléments diminuent; mais cette tendance n'est ni assez constante ni assez prononcée pour qu'on soit en droit d'en tenir compte , lorsqu'on ne se règle comme nous le faisons que sur les données de l'expérience.

Il n'en est plus de même pour notre dissolu-

tion de sulfate de zinc : la tendance que j'ai signalée reparaît nlus nettement, et le chiffre déduit de la formule 7e se retrouve plus, même parmi les