.MTA0.MjY1MTc

De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
Aller à : navigation, rechercher

ÉTUDES 564 de 0,20 à 0,0'2 entre les résistances éprouvées par chacun des deux minéraux dans leur descente au

milieu du tube de no millimètres. La loi indiquée se trouve donc parfaitement établie, dans tous les cas. pendant Finalement il semble résulter de l'ensemble de la précipitation. nos expériences relatives à l'influence du rapprochement des parois du tube 10 Que les résistances dues au rapprochement des parois du tube sont sensibles même pour des grains dont la section transversale ne représente guère que la 80e partie de la section du tube, et Influence du rapprochement

que,

dans ces conditions, la résistance accusée par

le tableau paraît être de 6 à 12 p. Io° pour la galène , le quartz et la houille, relativement à la vitesse que prennent les mêmes grains dans un tube de diamètre douze fois plus grand, aux parois

duquel les grains ne viendraient pas frotter. 20 Que ces résistances sont directement pro-

portionnelles, pour un même tube , à la racine carrée de la section transversale des grains; cela pour des sections transversales des grains dont les

limites paraissent être de nature à varier de ià 10 Centièmes an moins de la section du tube. 3° Qu'au delà, la circulation des grains devient gênée à un degré de plus en plus grand, jusqu'à ce qu'elle se trouve complétement arrêtée par le contact contre les parois en plusieurs points àla fois; ce,à quoi les grains d'une même classe sont d'autant- plus exposés que leur forme leur donne plus de tendance à descendre à plat. 4° Enfin que les résistances dues au rappro.

chement des parois du tube sont inversement proportionnelles aux racines carrées des densités

des corps qui se précipitent dans le tube; cela

SUR LES PRÉP.ARATIONS MÉCANIQUES.

565

dans toute l'étendue des limites qu'embrassent les expériences consignées dans notre tableau n° V. La conclusion pratique de ces différents faits est que, si l'on pouvait considérer l'action réciproque de plusieurs grains qui se précipitent ensemble comme de nature à engendrer une résistance au mouvement analogue à celle qui naît du rapprochement des parois d'un tube, au milieu 'duquel tin grain unique est abandonné à lui-même, les conditions de la chute dans un liquide ne seraient pas les mêmes pour un grain isolé que pour une masse de grains. La réaction latérale de plusieurs grains tombant ensemble et agissant l'un sur l'autre serait eapa..Me de retarder proportionnellement davantage les grains les moins denses, et cela d'autant plus que les grains seraient plus rapprochés. Le maximum de cet effet consisterait à tripler le temps de chute

propre à un grain isolé de houille, à doubler le

temps du quartz, et à augmentes' de trois quarts en sus le temps de la galène. Mais ce maximum ne semble pas devoir .être atteint en raison de cette

circonstance, qu'à égale quantité de liquide ambiant la mobilité des différents grains en suspension ne semble pas capable de donner lieu à une résistance à leur chute aussi énergique que celle qui naît de la part des parois continues et rigides d'un tube, soit parsuite du remous du liquide emprisonné qui se trouve déplacé de bas en haut à mesure que le grain descend, soit par suite des chocs contre la paroi du tube. Il est un point où l'effet du rapprochement des parois du tube pourrait se reproduire dans une précipitation en masse; c'est au pourtour intérieur de la capacité au milieu de laquelle on précipiteTome XX , 1851.

37