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56o

ÉTUDES

SUR LES PRÉPARATIONs MÉCANIQUES.

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En lisant ce tableau il faut se rappeler que les grains minéraux descendent plus volontiers suivant une hélice que verticalement ; c'est sans doute ce qui explique à la fois la gêne sensible qu'éprouvent des grains de i millimètre de côté dans un tube de 10 millimètres de diamètre, et la résistance considérable que des grains de 4 à 5 millimètres au plus, comme ceux de la première classe, rencontrent de la part des parois du même tube. Malgré les soins qu'on avait pris d'opérer sur des grains choisis parmi les plus uniformes, il y a eu des variations fort notables dans les douze ou quinze observations qui ont servi à établir chacun des chiffres portés au tableau précédent : ces variations n'ont rien qui doive surprendre; elles ne sont pas probablement plus grandes que les varia. tions auxquelles pouvaient être sujettes la forme et la section transversale de nos grains. Or le tableau n° H nous a déjà fait voir que des corps de formes régulières et sensiblement identiques pouvaient offrir dans leurs temps de chute des variations fort importantes, en raison sans doute de la manière dont ces corps se présentaient à l'eau au moment de leur immersion. En outre, ici comme

seule moyenne les quatre séries d'observations

ne sont exactsqu'à 1/4 de seconde près. Il ne faut donc pas, dans l'interprétation des résultats, prétendre à une constance et à une précision parfaite des relations que nous allons tâcher d'établir entre les éléments dont nous voulons mesurer l'influence.

I, 1,64, 2,11, 2,73. Si deux des quatre nombres qui expriment les résistances dues au rapprochement des parois du tube sont notablement plus grands que les racines

pour nos recherches précédentes, les temps observés

Pour corriger autant que possible les causes

d'inexactitude qui résultent de la nécessité où j'ai

été. de faire abstraction de la forme et de la section

transversale, c'est-à-dire de deux éléments dont l'influence est incontestable, j'ai réuni en une

correspondantes, pour chacune des quatre classes de sables, aux quatre minéraux soumis à nos expériences, et ce sont ces moyennes que j'ai comparées entre elles en vue de juger l'influence du rapprochement des parois du tube sur des grains de calibres différents. Quant à ces calibres, à défaut

de mesures plus positives , ils ont été calculés d'après les volumes des grains, en les supposant proportionnels aux racines cubiques des volumes. En examinant le tableau n° V, dans cet esprit , Influence du cal ibre on en déduit d'abord cette conclusion générale que les résistances dues aux rapprochements des sur la rrsislanua parois intérieures du tube croissent avec le calibre auar muiliemuent tube des grains, de sorte que pour des variations de ded'un ddoinainnée.tre volume représentées par les moyennes suivantes : ei3,340 , 20'11'1'3,220 1mm3,050 , 4"3330 les résistances, c'est-à-dire les accroissements des temps de chute par rapport à ce qui se passe dans desgrains

le grand tube, sont moyennement comme les nombres 1,

2,

2.2,

3.

Ces derniers nombres ne paraissent pas différer beaucoup des racines cubiques des volumes, lesquelles seraient

cubiques, la différence peut tenir à ce que nos grains n'étant pas cubiques, ils descendaient généralement à plat, et que, par suite, la dimension influente, qui devait être prise dans le sens horizontal, se trouvait ainsi plus grande en réalité