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SUR LÉS PRÉPARATIONS MÉCANIQUES. ÉTUDES

544 Loi ddeesdcét;,:évfo,

diamètres des mailles ou

Si

les faits que j'ai signalés étaient regardés

comme suffisamment établis et la différence limite de 4o à loc. admise, on pourrait en déduire MI

des trous d'une moyen

très-simple de former la série complète

série de cribles des cribles qu'il convient d'employer pour le plus suffisante. économique classement des minerais par criblage. On partirait de mailles carrées à côtés de o",o3o, selon l'usage', pour s'arrêter au voisinage de la

grandeur de maille égale à i 1/2 millimètre de côté : dans quelques cas il conviendra même de descendre jusqu'à 1/2 millimètre. A 25 ou 3o millimètres de côté et au-dessus, le

triage à la main est encore possible, tandis que la séparation par procédé mécanique est fort incomplétement efficace : en général tant que les fragments de minerais sont saisissables à la main

le triage doit prévaloir sur tout autre moyen de préparation, parce que le mélange de substances différentes dans un même morceau, en proportion variable, trouble trop la pesanteur spécifique propre à chaque minéral, pour qu'il soit possible, en pareil cas, de tirer de cette propriété un effet satisfaisant pour la suite du travail. De même, audessous de la grosseur correspondante à des mailles de 1 1/2 millimètre de côtés, un classement régu-

lier est rarement possible; pour peu que les matières soient humides, le crible s'obstrue et rien ne passe. D'autre part, si l'on opère dans l'eau, les poussières interposées donnent lieu à une adhérence qui oppose tant à la sortie de ces poussières qu'au libre jeu des pesanteurs spécifiques une résistance plus énergique que toutes celles dont il a été question jusqu'à présent. Il en résulte que le travail devient à la fois dispendieux et très-imparfait.

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Du reste, toutes les fois que, d'une manière ou d'une autre, on est parvenu à se débarrasser des parties pulvérulentes , le classement peut être poussé avec avantage jusqu'au calibre des grains restant sur cribles à trous de 1/2 millimètre.

Voici la série théorique qu'on dériverait du premier terme 3o millimètres , au moyen de la différence de 4o à 100 que nous avons déduite de nos observations

3o, 18, io,8, 6,5, 3,9, 2,3, 1,4, 0,9, o,5. Si l'on compare cette série à celle qui nous a servi à classer nos grenailles, série qui est 30, 18, » 7, 5,5 et 4, on voit que , sauf le troisième terme de la série théorique qui nous a - manqué, les autres termes ne sont pas très-différents de part et d'autre. C'est précisément l'absence de ce troisième

terme qui paraît avoir réagi sur notre seconde classe du tableau n°111, de manière à exagérer la différence entre les volumes des grenailles appartenant aux groupes extrêmes de cette classe. L'anomalie apparente que présente cette classe tenait

à cette lacune, elle n'a donc rien qui infirme la convenance de la loi que j'ai indiquée. Je trouve une confiamrtion plus satisfaisante de cette loi dans cette circonstance que la série à laquelle on a été conduit par la pratique diffère peu de

notre série théorique. En effet , si l'on réunit les indications diverses fournies par M. de Hennezel ,dans son mémoire sur la préparation mécanique du Harz, on trouve que, traduite en millimètres, la série usitée dans ce pays classique aujourd'hui pour l'industrie qui nous occupe est la suivante :