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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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ÉTUDES

SUR LES PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.

n'être pas nécessaire. En effet, quand on se reporte aux nombreuses observations que nous

5o, entre lits calibres de deux cribles successifs. En effet, la seule exception qu'on puisse citer est relative à la seconde classe de notre tableau n°111 , laquelle correspond à deux cribles soccessirs dont les calibres diffèrent de roo à 39, tandis que la première classe du même tableau offre des différences de 3o à 18, c'est-à-dire roo à 6o, sans cesser pour cela de présenter, entre les gros grains et les petits, les mêmes l'apports qu'on déduit des autres classes. De sorte que c'est en deçà de 6o

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du nombre de cribles

nécessaires à un classement passable.

avons notées précédemment sur les differences de calibre propres à une même classe de grenaille ou de sable, on reconnaît que plus de vingt de ces observations ont donné des ,résultalts à peu près identiques, bien que la différence entre les calibres des cribles successifs ait été tantôt beaucoup

plus grande, tantôt considérablement plus petite déduite de que la différence moyenne de 10/100 la série des cribles employés pour le classement des sables. Notre série totale présentait des mailles carrées sautant de 18 millimètres de côté à 7, c'est-à-dire de roo à 33, et des trous ronds qui passaient seulement de ell.,44 à 4mlu.,17, simple décroissance de ioo à 94; néanmoins, sauf une seule exception, les classes correspondantes ont donné entre les volumes des grains les plus gros et ceux des plus petits des rapports à peu près constants pour une même substance, notamment pour la galène. N'est-on pas en droit de juger ces observations assez concluantes pour en induire que, dans les limites de nos données, l'imperfection du classement par criblage, c'est-à-dire les variations de grosseur entre les grains extrêmes d'une même classe, sont dues au coudoyement , pour ainsi dire, des grains qui se présentent pour passer à la fois, et qu en présence de l'immense foule de ces grains ces variations se trouvent indépendantes non-seulen-rent du calibre des matières et de la forme des cribles, mais, encore de la différence entre les trous de deux cribles consécutifs. Il est évident d'ailleurs qu'a ce dernier sujet l'indépendance ne saurait être absolue. Elle

paraît cesser aux environs du rapport de 10o

à

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à ro° et au delà de 4o à 100 que la différence

entre les calibres de deux cribles successifs semble cesser d'être sans influence sur le rapport entre le calibre des plus gros grains et celui des plus

petits. A défaut d'observations intermédiaires, il convient donc d'adopter 4o à roo comme limite snpérieure des différences admissibles pour maintenir constant le rapport entre les grains extrêmes. Il se trouve que cette différence est à peu de chose près celle qui existe inévitablement soit entre le diamètre moyen des grains et le côté des mailles, soit entre le plus grand diamètre des grains et le plus petit.

Une différence notablement plus petite entre les calibres de deux cribles successifs aurait pour effet d'augmenter les manipulations tant en nombre qu'en durée, et cela sans utilité , d'après

ce qui précède, par rapport à la perfection du classement.

Il y aurait au contraire inconvénient à mettre entre les calibres de deux cribles successifs une différence notablement plus grande, parce qu'on a vu qu'au-dessus de cette limite la différence entre les grains extrêmes, déjà si grande, quoi qu'on fasse, deviendrait plus excessive encore.

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