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ÉTUDES

4° Enfin la chaux carbonatée et mieux encore le quartz se sépareraient de la galène en totalité, et avec d'autant plus de facilité, ce semble , que le sable serait plus fin , cela jusqu'au calibre du n° V inclusivement. Ce calibre doit être moyennement inférieur à 1/2 millimètre. Au-dessous de cette limite , la séparation ne serait plus que partielle , et bonne partie des parcelles métalliques resteraient confondues avec les grains pierreux celles qui descendent le plus lentement avec ceux qui tombent le plus vite. Si l'on recherche dans le tableau n° IV la maBlende tin- rapport à la nière dont la blende se comporterait pendant la chaux précipitation par rapport à la chaux carbonatée carbonatée et au quartz. et au quartz, on trouve que la séparation complète ne parait possible que pour les grenailles, et que la confusion des matières pierreuses et de la substance métallique est d'autant plus à craindre que le calibre des grains devient plus petit. Le degré d'imperfection à attendre de la séparation des grains précipités simultanément est donné par le sens et la quotité de la différence entre les temps de chute des grains métalliques les plus lents comparés aux grains pierreux les plus rapides. Or, dans le cas qui nous occupe, tandis que pour notre classe n° 1 les grains les plus lents

de blende arrivent au fond du tube moins de

secondes après le grain calcaire le plus rapide, et une seconde avant le premier grain quartzeux, il se passe de 46 à 5o secondes depuis l'apparition au bas du tube des premiers grains pierreux de la classe n° V, jusqu'à la complète descente des dernières parcelles métalliques -de la même classe.

Par conséquent, si la séparation promet d'être à peu près satisfaisante pour la première classe, et à plus forte raison probablement pour les calibres

SUR LES PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.

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supérieurs, cette séparation se réduirait pour la cinquième classe à l'élimination d'une très-petite portion de parcelles pierreuses. Cette loi de séparation de la blende en raison du calibre des sables sur lesquels on opère, se trouve être l'inverse de celle que nous avons constatée pour la galène jusqu'à la 'cinquième classe inclusivement ; néanmoins la conséquence pratique à en tirer est la même , savoir que lorsqu'on a à séparer du quartz ou de la chaux carbonatée, de la blende ou de la galène, par un procédé basé sur le jeu des densités, il est' avantageux de n'être pas obligé de réduire ce minerai à l'état de sable, et surtout de sable fia, parce qu'en se contentant de le broyer en grenailles, on rendra la séparation à la fois plus rapide et plus complète. La séparation sera plus rapide, puisque les grenailles se précipitent au moins deux fois aussi rapidement que les sables; elle sera plus complète, puisque, d'une part, pour la blende, la confusion croît avec la petitesse des grains, et que de Pattue, pour la galène, plus on divise la matière-; plus on s'expose à produire soit ces poussières de calibre inférieur à la cinquième classe; qui ne se montrent pas moins rebelles que les sables de blende à la séparation par ordre de densité , soit en grains arrondis de gangue pierreuse qui pourraient devoir à leur forme de rester associés dans leur chute avec des grains métalliques à la fois anguleux et plus petits.

Entre la blende et la harytesulfatée il n'y'a pas Blende de séparation possible par voie de précipitation ; pagat=rtatac.ela mais il n'en est pas de même pour la pyrite, bien let à la pyrite, que sa densité ne soit pas supérieure à celle de la baryte sulfatée. Seulement pour que cette dernière séparation soit possible, il faut pousser la di-