.MTA0.MjY1MDE

De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
Aller à : navigation, rechercher

530

LAVAGE DES MINERAIS DE CUIVRE,

tambour et situé un peu au-dessous, déverse son contenu à peu près au tiers de la longueur de celui-ci. Ce crible tournant, auquel on a donné une pente d'environ t sur 4, a pour objet de séparer

ApPARE1L 131113NTON.

531

au moyen de deux bandes de flanelle appliquées le long des bords intérieurs de la toile et assujetties

telles que pailles, copeaux, etc. Au fond de l'auge qu'on voit au-dessous du tambour se meut un cy-

par des rivets en cuivre. Les châssis disposés de chaque côté du moteur hydraulique par groupes de trois, sont suspendus, à l'aide de boulons, à une longue traverse .1> soutenue par des montants , de sorte qu'on peut faire varier à volonté l'inclinaison

lindre G (fig. 2, Pl. XVII) semblable au précédent et destiné à empêcher que les matières mé-

nette K. Un plateau en éventail L placé au-dessus

du liquide toutes les impuretés qui surnagent,

talliques ne se déposent avant leur sortie définitive de l'appareil. Le liquide sort enfin du réservoir par six conduits couchés sur le sol et dont chacun dé-

verse une partie du mélange sur une des toiles constituant l'appareil de séparation. Cette partie la plus importante du laveur patenté est destinée à opérer en quelque sorte l'analyse des boues par voie de lavage. Les diverses pièces mobiles qui la composent sont commandées par une roue à augets recevant l'eau de la roue supérieure , dont le canal de fuite lui sert de canal d'arrivée. (fig. 2 et 3, Pl. XVI) Le moteur transmet son mouvement par placés des engrenages xx', yy' à deux axes H, au-dessus du sien dans le même plan vertical. Chaque axe est solidaire avec trois tambours I (fig.3, Pl. XVII) formés de petites douves en sapin clouées sur des cercles en bois , et soutenus

chacun par un châssis élevé au-dessus d'un dallage

en tuiles. Des toiles vernies sans fin mises en mouvement par ces tambours, passent ensuite

sur d'autres cylindres M et IN (fig. 3, Pl. XVII). Chaque toile qui glisse dans l'intervalle des deux tambours sur deux tringles fixées au châssis, est munie à sa surface intérieure et perpendiculairement à sa longueur de bandes plates en sapin remplissant le même office que les maillons dans une chaîne sans fin. Ces baguettes ou lattes sont fixées

de chaque cadre en tournant les écrous à ma-

du châssis reçoit le mélange liquide dont il a été question plus haut. Après s'être divisé en six ou sept filets différents, celui-ci se déverse sur la toile aux deux tiers environ de sa longueur, tandis qu'une petite lame d'eau qu'on a eu soin de prendre

la plus pure possible, s'écoule d'un tuyau r et tombe dans une auge placée à la tête du cadre. Le trop-plein qui se forme s'écoule le long des bords de l'auge et tombant en gouttes sur la toile y tiouve le mélange métallifère amené à sa rencontre par le mouvement progressif de celle-ci. Dès ce moment, la séparation des matières riches et.stériles commence à s'opérer. La pyrite arsenicale, le quartz etc., substances relativement légères, sont emportées par l'eau. Elles continuent à descendre le long de la surface légèrement in-

clinée de la toile, malgré son mouvement en sens contraire, jusqu'à ce qu'elles atteignent le cy-

lindre inférieur où l'action de la pesanteur fait lâcher prise à l'eau qui leur sert de véhicule. Les matières cuivreuses, au contraire, trop pesantes pour être entraînées par le liquide, restent adhé-

rentes à la surface vernie jusqu'au moment où celle-ci par suite de son mouvement de translation vient tremper dans l'eau dont la caisse R est remplie jusqu'aux bords. Ici les particules métalliques ne tardent pas à gagner le fond où elles