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529 servent à faire mouvoir le plus ancien des laveurs APPAREIL BRUNTON.

LAVAGE DES MINERAIS DE CUIVRE,

c'est-à-dire au commencement du mois d'août 1851. L'ensemble du mécanisme, tel que je l'ai vu dans la localité, présentait sur la conception primitive de Brunton des perfectionnements notables. Dès lors, j'ai pensé qu'une description spéciale ne serait pas tout à fait sans utilité, malgré l'existence d'une spécification de l'auteur annexée à sa demande de brevet.

patentés. On a pu ainsi réserver une portion notable du produit des pompes des puits supérieurs pour l'employer comme force motrice. Les dessins (Pl. XVI et XVH) qui accompagnent cette notice se rapportent à l'appareil placé auprès de Wheal Anna Maria, alimenté avec des boues de labyrinthe non encore délayées dans l'eau.

Avant d'entrer dans aucun détail, il est peutêtre nécessaire d'énumérer rapidement les préparations mécaniques subies par le minerai avant son passage dans l'appareil. Le produit de la

Passons maintenant à la description du procédé. Les boues jetées à la pelle sur le plancher A (fig. 1, Pl. XV/, et fig. 2,P1. XVII), puis passées à travers la trémie B, tombent dans le réservoir C afin de s'y

puis vendus sans autre préparation. Les minerais pauvres et quartzeux sont bocardés et ensuite criblés à la cuve. Quant aux minerais simplement

mélanger à l'eau et d'y éprouver un commencement de pétrissage. Ce dernier effet est obtenu à l'aide d'un cylindre en bois armé de lames de fer au nombre de 105 implantées perpendiculairement à son axe. Celui-ci est mis en mouvement à l'aide

mine est trié à la main et cassé. Les minerais riches du cassage sont soumis à la mouture,

pyriteux ou schisteux on en fait deux

classes :

Je gros et le menu du cassage. Le gros est porté aux meules et ensuite criblé à la cuve, le menu subit immédiatement le criblage. Les matières fines et riches qui occupent le fond des auges de criblage après un travail prolongé, la fin du ho cardage et une partie des boues des labyrinthes sont délayées dans une quantité d'eau suffisante pour passer dans l'un des appareils Brunton. La partie restante des boues de labyrinthe occupe à elle seule l'autre appareil. Afin de ménager les eaux extraites du puits dit Wheal Anna Maria, on a jugé à propos d'en mélanger une partie avec le minerai et de renvoyer par une série de conduites en bois de 15o mètres de longueur environ, le liquide ainsi préparé jus-

qu'à un autre puits situé plus bas et Wheal Maria. Les eaux extraites de ce

nominé dernier

d'engrenages montés sur l'arbre d'une roue à augets

de 1m,44 de diamètre et alimentée par une portion des eaux de la mine. L'eau nécessaire au mélange se rend d'abord dans une petite bâche placée au-dessus du réservoir et dont le fond percé de trous lui permet de tomber en pluie sur le cylindre placé au-dessous.

Les boues maintenant liquides, en passant pardessus les bords du premier réservoir, se rendent dans une deuxième auge E (fig. , Pl. XVI, et fig.

s

et 2, Pl. XVII) parallèle à la première où

elles éprouvent un nouveau mélange opéré par un cylindre portant huit rangées de barres en fer. Un conduit en bois situé clans un des angles de l'auge transmet le liquide à un tambour F recouvert de

toile métallique et recevant son mouvement du cylindre précédent par l'intermédiaire d'une petite chaîne sans fin. Le tuyau T parallèle à l'axe du