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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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DESCRIPTION GÉOLOGIQUE

d'un grand parc, et conduisant presque toujours soit à de riches manoirs, soit à des habitations plus simples, mais où respire l'aisance et où brille une exacte propreté. Ainsi que je l'ai dit, le relief du sol est celui d'un plateau dont l'inclinaison est dirigée entre le Sud et le Sud-Est. Mais cette pente n'est pas à beaucoup près assez rapide pour descendre sans disco u ti nui té des hautes falaises du Nord à la grève

de Saint-Aubin et à celle de Grouville. Aussi le plateau s'arrête-t-il au sommet des hauteurs qui dominent les deux baies de ce nom , se prolongeant un peu (mais en continuant de s'abaisser) dans la partie intermédiaire, vers Saint-Clément. Il faut aussi noter cette circonstance que les collines formant la limite du plateau au Sud-Est, dïuis les paroisses de Saint-Clément et de Grouville, laissent depuis leur pied jusqu'à la mer un assez grand espace occupé par des prairies. De sorte que pour un navigateur faisant le tour de file, l'aspect de riche végétation et de collines à pentes douces observé depuis Saint-Aubin se main-

tiendrait jusqu'au milieu de la côte Est, c'est-àdire jusqu'au port de Gorey, que domine le fort de

Montorgueil et qui forme l'extrémité Nord de la baie de Grouville. A cet endroit, le bord du plateau central après avoir suivi sur une assez grande longueur (depuis les confins du canton de Longueville) la direction-. générale du Sud-Ouest au Nord-Est, arrive à joindre le rivage. Depuis là les côtes se présentent de nouveau très-rapides ; toutefois elles demeurent encore riantes et bien boisées

jusqu'à l'extrémité Nord de la baie de Sainte-Catherine, c'est-à-dire jusqu'à la pointe de Verclut.

DE LICE DE JERSEY.

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Résumé sur la constitution géologique. Publications antérieures.

Sur un terrain de syénite, un schiste argileux, alternant 'quelquefois avec une gratrwacke à grains

fins, ayant pour direction moyenne de S. 29° 0. à N. 29° E ; Ce schiste en plusieurs endroits soulevé, contourné et brisé par les expansions d'une roche qui présente tous les passages entre une véritable syénite et un porphyre quartzeux, ce même schiste subissant aux approches de la roche

éruptive un métamorphisme qui d'abord soude ses feuillets l'un à l'autre, puis lui fait perdre jusqu'à l'apparence d'une roche stratifiée, et enfin le transforme progressivement tantôt en un porphyre argileux à cristaux de feldspath, tantôt en une roche amygdaloïde. Ensuite, un poudingue

et un grès; le poudingue en masses de 4o à

5o mètres de puissance sans stratification distincte;

le grès en couches de moindre épaisseur, mais

dont la stratification , quel q ne Fois manifeste , est

discordante avec celle du schiste mentionné cidessus; enfin tout le plateau de l'île irecouvert d'un diluvium composé d'une terre meuble, jan, pâtre , argilo-siliceuse , dont l'épaisseur varie de I à 2 ou 3 mètres. Tel est en peu de mots le résumé des faits que j'ai observés à Jersey et dont j'exposerai le détail. Mais je ,dois avant tout mentionner ici les travaux antérieurs dont j'ai pu profiter. En premier lieu , M. Macculloch, de la Société

géologique de Londres, a fait paraître en 1817, dans le, premier volume deS frfinsactions de cette société, une description de Guernesey et des autres

lies de la Manche, accaunt of Guernsey, and the