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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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DES MATÉRIAUX.

RÉSISTANCE

fonte de Blaenavon n° s, refondue deux fois; à défaut de cette fonte, dont il n'avait pas à sa disposition une quantité suffisante, il adopta le mélange suivant Fonte de Blaenavon 3 (neuve). . Id. id (vieille). . Fonte de Pontypool Fonte de Glengarnock Vieux canons de Woolwich

6.000 kil. 6.000 5.000

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ainsi le grain de. la fonte dans la région qu'on regardait avec raison comme prédisposée à la rup-

ture par l'état de tension spontanée de ses molécules. C'est cependant ce cylindre qui se brisa, et vers le bas (fig. i) : mais surtout, on l'a vu, par suite de sa forme vicieuse. Mais un autre motif conduisit à renoncer, pour

les deux cylindres fondus après l'accident,

3.000 22.000

FONTE.

moulage dans la position renversée. On avait déjà .

On fondit, par mesure de précaution, un troisième cylindre semblable, sauf la courbure plus prononcée encore du fond (fig. 3) et formé de fonte de Blaenavon n" i et 2 , ayant subi deux fusions préliminaires.

Le cylindre pesant seulement 13.5oo kilogrammes, on voit que la pièce était coulée. avec une énorme masselotte ; celle-ci pesait près de 7.000 kilogrammes, et on ajoutait ensuite graduellement, pendant les six heures qui suivaient la coulée, environ 3,000 kilogrammes de fonte pour compenser le retrait et maintenir le moule bien rempli. Ces précautions ne suffisaient cependant pas toujours pour empêcher la production des soufflures. Un premier cylindre avait dû être rejeté

par ce motif; en coupant la masselotte on ,découvrit une vaste cavité de plus d'un demi-litre, qui occupait mie partie de l'épaisseur du fOnd, et autour de laquelle la texture de la fonte était lâche et spongieuse. Ce cylindre avait été coulé le fond en haut. La crainte d'un défaut semblable, qui pouvait rester

caché et ne se révéler que par la rupture du cylindre sous la charge , détermina à couler le suivant dans sa position naturelle. On améliorait

observé, pendant le levage du pont de Conway, un suintement très-prononcé de l'eau, non-seu-

lement autour de la garniture du piston, mais aussi 'à travers les pores du métal. Le même fait se reproduisit, mais avec bien plus d'intensité, pour le premier cylindre de la grande presse em-

ployée au levage du Britannia. Dès l'épreuve préalable, dès les premiers coups de piston même, des fuites abondantes se déclarèrent, surtout vers

la partie supérieure du cylindre. L'eau jaillissait principalement autour des encastrements desguides du piston. De plus, elle se frayait aussi un passage

à travers le piston lui-même, qui était creux, et venait s'écouler sur la traverse de suspension.

On remédia assez bien aux fuites du cylindre en martelant sa surface intérieure, en refoulant dans les pores du métal une bouillie de farine d'avoine et de sel ammoniac, et surtout en plaçant un second cuir embouti au-dessous du on isolait ainsi la partie supérieure du cypremier;

lindre qui était le principal siége des filtrations. On

réussit par là à atténuer beaucoup les fuites, qui n'étaient plus excessives lorsque survint la rupture .

du cylindre. Ces fuites avaient toutefois créé des difficultés assez sérieuses pour qu'on regardât comme indis-

pensable de prévenir, dans le cylindre destiné à