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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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4

RÉSISTANCE TABLEAU II.

SECTION

nESIGNATrON

CuAnGE

transversale de rupture par

de la fonte.

des barres

millim. q.

Lovv-Moor no 2.

.

Blaenavon n° 2.

.

Gartsherrie no 3

DES MATÉRIAUX.

.

.

. .

.

Fontes de Leeswood n° 3, et de Glengarnock n. 3, en proportions égales. . .

682

689 685

686

q.

kilog. 11,53 10,31 11,91

10,41

11,06

ALLONGEMENT

.;

à l'instant de la rupture. 1

(1)

553 (3)

643

(3) 514

741

FONTE.

433 barres de faible équarrissage. L'influence de l'éten-

Barres quarrées de 645 millimètres quarrés.

(4)

llomme 0,00162

1) Moyenne de 2 expériences. (5) Idem. (3) Id. (%) Moyenne

de 3 expériences.

Si, comme l'indique le tableau I, la résistance des fontes à la rupture par extension varie du simple au double, et peut-ètre au delà, suivant leur nature, elle dépend aussi d'un autre élément dont l'influence est du même ordre de grandeur. La ténacité de la fonte diminue, en effet, très-rapidement, à partir de la surface de sorte qu'à aire égale la résistance d'une barre coulée croît avec le périmètre de cette section.. Dans les grosses pièces la partie centrale, se refroidissant lenteruent, s'arrange en cristaux d'autant plus volumineux qu'ils sont plus éloignés .de la surface, et dont l'adhérence est relativement très- faible. Plusieurs expériences faites sur des échantillons tirés de l'intérieur de masses épaisses ont , effet, donné invariablement des résistances fort inférieures àcelles des mêmes fontes coulées en

due des surfaces, très-notable pour le fer, est donc bien plus prononcée encore pour la fonte, et on ne serait nullement fondé à étendre à de grosses pièces les résultats obtenus, comme les précédents, au moyen de barres de petite section , ou pour lesquelles le rapport du périmètre à l'aire de la sec-

tion est favorable à la résistance. Ce fait tend à proscrire les formes voisines du cercle ou du quarré pour les pièces d'un fort équarrissage : cette

règle est depuis longtemps admise en pratique, maisà un autre point de vue, etcommeconséquence générale des principes élémentaires de la théorie. Il est rare en effet que la fonte travaille uniquement par traction directe : l'extension , partielle, est due ordinairement à une flexion transversale: et les considérations bien connues qui déterminent, au moins d'une manière générale , la forme du profil en travers, conduisent naturellement à réduire les épaisseurs, à multiplier les surfaces. Nous reviendrons, du reste, bientôt sur ce point. Un accident survenu pendant le levage du premier tronçon de i 37 mètres du pont de Britannia offre un exemple frappant des dangers que présente la fonte soumise en masses volumineuses à des efforts d'extension considérables. Ce levage, l'opération de ce genre la plus hardie et, la plus gigantesque qu'un ingénieur ait ja-

mais tentée, s'exécutait au moyen de deux presses hydrauliques : l'une, installée' sur le haut de la

pile élevée au milieu du détroit de Menai, sur le

rocher de Britannia , était double ou à deux corps

de

pompe; l'autre, celle de la pile de rive, était

simple. Le piston de celle-ci avait oh',5o8 de diamètre et C,83 de course ; le cylindre en fonte avait