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ÉTUDES

SUR LES PRÉPARATIONS M ÉCANIQUES.

l'intervalle plus ou moins grand entre les temps

4. Enfin les minéraux de nature schisteuse; tels que certaines plombagines et certaines houilles se rapprochant ,davantage, au contraire, des conditions propres à notre quartz rubané, les différences

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de chute propres à une même classe pour une même substance. Il s'ensuit que cette influence est toute-puissante

sur la possibilité de séparer différents minéraux par voie de précipitation libre. La mesure de cette influence semble pouvoir être représentée approximativement par les chiffres suivants

i° Pour les minéraux de nature à se diviser en grains grossièrement arrondis ou approximativement cubiques, comme la plupart des pyrites et certaines galènes , les plus grandes différences entre les temps de chute des grenailles ou des sables appartenant à une même classe, sont comprises entre 125/100 et 18o/loo. C'est moyennement 15o/too environ. Rapport qui conviendrait probablement au quartz lui-même, si l'on avait eu le tort de le soumettre à un broyage trop prolongé. 2° Pour les minéraux de nature à se diviser en parcelles allongées, comme les matières fibreuses, ou en écailles de forme irrègulière , comme certain quartz, ou encore pour les minéraux de nasure à se présenter sous forme de lamelles, comme For en paillettes ou l. galène à l'état de poussière, cette différence varie de '_->5o/ t oo à 3oo7loo et au

delà : elle est moyennement de 270/100 environ, 3° Les minéraux lamellaires à clivage rhomboédrique ou à division approximativement rhom-

boédrique, tels que la baryte sulfitée , la chaux carbonatée, la blende lamellaire, certaines houilhouilles etc. , se rapprochent des conditions propres à /a galène, et donnent des différences coin, prises entre 15o/i on ,:ct 225/100 : la moyenne est 18o/t oo -environ.

auxquelles ces minéraux sont sujets varient de 175/100 à 275/000, et semblent pouvoir être représentées moyennement par 225/100 (1). Au moyen de ces notions générales , une substance minérale quelconque étant donnée, il serait possible de juger , d'après la structure de ses frag-

ments, à laquelle des quatre catégories précédentes elle doit être rapportée, et les nombres qui viennent d'être établis donneraient approximativement la mesure des variations que cette sub-

stance peut présenter entre les temps de chute propres aux différents grains d'une même classe.

Ces nombres peuvent donc être considérés comme des coefficients capables de caractériser les circonstances de forme et de calibre qui sont propies aux différentes substances minérales, et sur (I) Les schistes houillers retirés des cribles à pistoni de

l'apareil Bérard ne présentaient moyennement qu'une différence de 135 à leo entre les temps de chute pour des différences de ioo à Io entre les poids des grains extrêmes d'une même classe ; mais les frottements prolongés auxquels les résidus schisteux restent exposés dans cet. appareil , en font de véritables galets, aplatis il est vrai mais qui n'en doivent pas moins participer aux propriétés des corps arrondis en général , lesquels, ainsi que nous l'avons déjà constaté , ont toujours sur les autres formes un avantage marqué dans leur chute au milieu de l'eau. Sans cette cause particulière de précipitation rapide, ces schistes auraient probablement donné lieu à des différences dans les temps de chute qui seraient rentrées dans la catégorie des différences propres aux substances lamei I sires.

Coefficients ucceossmai[ r, lest epro u r

la

formule.