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4a sont celles qui donnent lieu aux plus grandes difSUR LES YRÉpiteAnoNs mÉcAmQuEs.

pas exclusivement eu rapport avec la nature de la substance, mais en merneetemps avec la manière

dont le broyage avait été conduit. Ce broyage avait été fait dans un mortier et à sec. Bocardés à la bonde, ces mêmes quartz auraient pu sortir en grains plus ou moins arrondis, et auraient ainsi donné lieu à des nombres tout différents; au contraire , bocardés à grande eau sur sole en fonte, avec large issue ménagée aux grenailles , ils auraient probablement ressemblé davantage aux fragments et parcelles soumis à nos expériences. Les cylindres broyeurs auraient sans

férences de calibre dans une même classe; de l'autre, que l'aplatissement et l'allongement des formes et leur disposition anguleuse suffisaient pour donner lieu à des ralentissements considérables dans la chute des corps au milieu de l'eau on pouvait en conclure que les corps sujets à présenter parmi leurs fragments des parties écailleuses ou esquilleuses étaient ceux qui devaient donner les plus grandes différences entre le maximum et

le minimum des temps de chute propres à une

comparables aux nôtres.

même classe, puisque ces corps réunissent les plus grandes différences possibles de calibre aux formes qui par elles-mêmes sont cause de la plus grande résistance au mouvement dans l'eau. Au contraire, les substances qui se divisent en fragments polyé-

elle tend à la forme de lamelle et de paillette, qui se montre dans les poussières à l'exclusion des formes plus ou moins rapprochées du cube , tandis que ces dernières formes dominent dans les gros

driques approximativement réguliers, ayant des dimensions peu différentes dans tous les sens, devaient présenter pour cela même les moindres différences entre les temps de chute propres à une même classe : d'une part, en raison de la moindre variation de calibre à laquelle ces substances

doute, à plus forte raison , donné

des .résultats

Pour ce qui est de la galène, quel que soit le le mode de broyage adopté, il arrive toujours, lorsqu'elle est clivable, que plus on la divise plus

sables ,et dans les grenailles. Il n'est donc pas éton-

liant de voir le minerai de plomb se comporter si différemment à l'état de grenailles et a l'état de

poussières, et rendre ce dernier état si préjudiciable à la netteté de la préparation. Ainsi se trouve pleinement justifié ce qui a été dit ci-dessus, à savoir que pins la forme des sables ou grenailles d'une substance est concentrée, moins cette substance offre de différences entre les temps de chute propres aux groupes extrêmes dune même classe. Cette loi pouvait être prévue car nous avons reconnu, d'une part, que lessubstances dont les

parcelles affectent des.formes allongées ou aplaties

sont sujettes ; de l'autre, parce que par ellesmêmes ces formes sont éminemment favorables à une précipitation rapide. Les substances lamellaires placées par leur struc-

ture entre ces deux cas extrêmes devaient naturellement donner des résultats intermédiaires. Je crois donc pouvoir regarder comme démontrée d'une manière générale que (sauf le cas de broyage inconsidérément fait qui arrondirait toutes les matières dures en réduisant en farine les matières friables) la structure des minéraux a une influence considérable, tant. sur la netteté des clas-

sements opérés par criblages successifs, que sur

Variations dm temps de chute en raison de

la structure.